Ong droit-de-l’hommiste : Entre déni et fumisterie
Le temps qu’elles se font attendre, les tonitruantes et fumantes déclarations d’indignation du microcosme droit-de-l’hommiste local et international, désormais partie intégrante du décor de nos défis sécuritaires et conflictualités, à défaut d’en être des protagonistes à divers degrés.

Pas besoin d’être animé de malveillance pour constater avec une réelle stupéfaction, que ni le massacre de paisibles citoyens voyageant sur nos routes, ni même le pillage, le saccage puis l’incendie d’un lieu de culte, et la prise en otage de nombreux fidèles, n’auront suscité le moindre signe de compassion de la part de ceux-là qui se sont proclamés défenseurs des libertés humaines.

Il n’est pas jusqu’aux médias de grande audience qui n’aient daigné nous gratifier de leurs habituelles pages spéciales, dans lesquelles reportages intentionnellement partiaux, témoignages exclusivement à charge et expertises savamment biaisées, propagent la désinformation et l’intoxication, ce qui a pour conséquence de répandre un climat de psychose et d’exacerber les tensions.

 Cette fois encore comme toutes les autres fois où le gangstérisme maquillé en séparatisme, s’est illustré par de sanglants faits d’armes, c’est le calme plat sur toute la ligne. Comme si les souffrances imposées à nos populations par la nébuleuse terroriste, ne méritaient pas que se trouble la sérénité d’un oscilloscope émotionnel seulement prompt à l’affolement, dès la première rumeur d’exactions supposément perpétrées par nos Forces de Défense et de Sécurité.

Pareille indifférence ostentatoire ne saurait s’expliquer que par l’intention de la banalisation du fait terroriste, avec en perspective, sa pérennisation en territoire camerounais. Il n’est manifestement dans l’intérêt du projet mondial de remodelage des sphères d’influence, d’insister sur les actes d’une internationale terroriste aux ordres, le mieux étant d’édulcorer lesdits actes par une mise en parallèle avec de présumées violences imputées aux services publics de sécurité.

Extrait de l’Editorial Honneur et Fidélité du 24 septembre 2022

Aussi, le temps pour les organisations non-gouvernementales à capitaux hybrides, de monter de toutes pièces des situations préjudiciables à la réputation de nos forces de maintien de l’ordre, et l’on ne va pas tarder à assister à un foisonnement de rapports diffamatoires, documents dont se saisiront opportunément les mutiques d’aujourd’hui pour exiger du Cameroun, la mise sur pied de commissions d’enquête composées de personnalités dites indépendantes, ladite qualité ne devant être attestée que par nos chères organisations d’une société civile résolument partisane.

Une attitude qui fait le jeu de puissances étrangères, pourtant en plein processus de désaccouplement d’avec notre monde considéré comme tiers. Cela s’est avéré tout récemment, au plus fort de la pandémie du coronavirus, lorsque des égoïsmes nationaux ont empêché d’autres parties de la planète d’acquérir du matériel sanitaire. Cela se vérifie actuellement qu’une seule crise géographiquement localisée en occident, soulève toutes les indignations, draine toutes les solidarités, et oblige à l’acceptation de toutes les incompatibilités. Sans égard ni pour la distance, ni pour la condition initiale de nos Etats, en termes de répercussions économiques et sociales.

La dissymétrie ainsi observée dans le traitement des événements souvent de nature et de manifestations identiques, est loin d’être une simple contingence accidentelle. Entre exclusions aux relents xénophobes, trahisons véritables et subornations en tout genre, il s’agit de l’explicitation d’un sentiment de supériorité auquel adhèrent, pour notre plus grand malheur, certains des nôtres attirés par l’appât du gain, embobinés par des promesses d’assimilation.

Mais, quelles que soient les raisons du silence des uns et la trahison des autres, viendra le moment où l’heureuse illusion cédera la place à la douloureuse réalité. Alors, si quelques-uns pourront se targuer d’avoir habilement joué soft-power pour servir leur pays, de nombreux autres ne regretteront jamais assez les malheurs qu’ils auront appelés sur leur peuple. L’histoire a la mémoire longue !!! ./-

Source : Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Cyrille Serge Chef de Division Communication - Mindef
Je suis bien entourée parceque je le vaux bien.

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