Affaire équipementier : la Fécafoot remet les pendules à l’heure
Après la divulgation du contenu des informations du contrat qui liait la Fecafoot à l’équipementier français, l’instance faîtière camerounaise a répliqué ce mardi 09 aout 2022 dans un communiqué signé par son avocat Florian Mbayen-Hegba

C’est une véritable série télévisée que l’on vit entre la Fécafoot et l’équipementier Coq Sportif depuis la résiliation du contrat qui liait les deux parties le 01 Juillet 2022. Depuis ce jour, l’on assiste à des accusations et contre accusations, menaces de recourt à un procès pour dédommagement. La dernière actualité de ce feuilleton date du mercredi 09 aout 2022. En effet, suite à la divulgation du contrat qui liait les parties au grand public, Me Florian Mbayen-Hegba avocat de la partie camerounaise, a fait un communiqué répondant durement à cette divulgation de l’équipementier. « La Fécafoot s’étonne de ce que l’ex-équipementier ait choisi de faire un procès devant l’opinion publique, se livrant au passage à un dénigrement de la Fécafoot et à une diffusion d’informations confidentielles au mépris des engagements contractuels pris par les deux parties. La Fécafoot en profite donc pour rappeler que le contrat résolu, qui était la loi des parties, prévoyait des obligations et des délais de paiement stricts et que c’est le non-respect de ces obligations qui a contraint la Fécafoot à mettre en demeure son ex-équipementier », indique d’abord le communiqué, avant de dénoncer le comportement du Coq Sportif.

En réponse à cette mise en demeure, l’ex-équipementier des Lions Indomptables du Cameroun a cru pouvoir opposer un arrangement verbal avec le Secrétaire Général de la Fécafoot alors qu’il ne pouvait décemment ignorer que dans une association sportive, seuls les statuts déterminent qui a le pouvoir de représenter l’association dans tous les actes de la vie civile, et que s’agissant de la Fécafoot , ce pouvoir incombe au Président », tacle le communiqué. « Il ne pouvait non plus ignorer les stipulations contractuelles selon lesquelles les modifications des termes du contrat ne pouvaient être faites que par des personnes dûment habilitées par les parties. Il est dès lors plus qu’étonnant que l’ex équipementier se prévale du contournement de ces règles pour justifier du non-respect de son obligation essentielle, à savoir payer les sommes dues à leurs échéances. » La Fécafoot a par ailleurs précisé ne pas avoir reçu son assignation en justice. Le feuilleton ne fait donc que commencer !

Source : Wilfried Ntouda

Communiqué de l'avocat de la Fecafoot, Me Florian Mbayen-Hegba

Communiqué de l'avocat de la Fecafoot, Me Florian Mbayen-Hegba

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