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Plus que quelques jours avant le 5 septembre 2022, date prévue pour la rentrée scolaire. C’est sûrement la raison pour laquelle les différents ministères en charge de l'éducation s’attellent à mettre de l'ordre dans ce secteur. La fermeture desétablissements, soit 326 écoles maternelles et primaires et 135 collèges, trouverait donc son explication.
Ces établissements sont fermés pour violation des formalités légales de création et d’ouverture ou pour carence dans le fonctionnement, indiquent Laurent Serge Etoundi Ngoa et Pauline Nalova Lyonga dans des arrêtés signés la semaine dernière.
Entre autres motifs cités : l’usage d’un faux acte de création, le défaut d’arrêté de création et d’ouverture, un environnement non propice à l’activité scolaire ou encore le défaut d’acte d’extension pour la section francophone, anglophone ou bilingue. Un bon nombre de ces écoles avaient déjà dispensés des cours pendant au moins une année. L’on apprend ainsi que des équipes seront déployées sur le terrain pour faire appliquer ces mesures avant la reprise des cours le mois prochain.
Cette traque aux établissements scolaires clandestins qui est generalement effectuée au debut de chaque année a pour but d’assainir le milieu pédagogique, ce qui permettra un « assainissement conséquent » de la carte scolaire, selon le Minedub. « À ce jour, tous les soutiens que les partenaires donnent au secteur de l’éducation de base sont étroitement dépendants de la clarté et de la dépendance de la maîtrise de la carte scolaire dans notre pays. Nous devons donc tout faire pour qu’à tout moment, on soit capable de répondre à la question de savoir, dans telle localité, combien d’établissements existent. Je prescris ainsi aux services régionaux qui disposent des services de cartes scolaires dans leurs organisations de mettre les responsables de cette carte au travail », a déclaré Laurent Serge Etoundi Ngoa, dans des propos rapportés par le quotidien national.
Berdiane Tchoubou
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