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Ses tristes dernières années de vie sur terre
Ce n’est un secret de polichinelle pour personne que Maurice Njoume n’a pas eu une fin de carrière juteuse. D’après des sources familiales, « L'ancien disque d'or des années 90 prestait dans des mariages, anniversaires et certaines cérémonies pour pouvoir nourrir sa famille ». Cette source regrette aussi la réaction tardive des médias et autres organes de solidarité envers les artistes. « Il était depuis longtemps malade mais aucun média n'en a fait allusion ni aucune instance sensée encadrer les artistes », relève-t-elle.
Ainsi va le Cameroun qui est entrain de voir partir toutes ses légendes dans la misère.
Repose en paix papa Maurice Njoume.
L’artiste camerounais du makossa s’est éteint aux dernières heures de ce 18 juin 2022 à Nkongsamba. Sa fille qui assurait la garde a confirmé l’information sur les réseaux sociaux. Elle qui avait déjà démenti la mauvaise nouvelle le 5 juin dernier. Le père de « Maïmouna » était encore alors vivant mais les réseaux sociaux l’avaient tué. L’homme se battait encore contre la mort. Deux semaines après, l’ange de la mort a remporté le combat.
Qui ignore « Maïmouna », ce grand tube qui berça notre enfance ?
D’après Arol Ketch, c’est l’album Maïmouna et le titre éponyme qui va le révéler au grand public en 1989. Maïmouna est une chanson très triste.
C’est une histoire vécue. Cette chanson raconte un choc violent qui a marqué Maurice Njoume. Maïmouna était sa toute première petite amie dont il était follement amoureux.
Cette dernière l’avait accepté malgré ses conditions de musicien débrouillard. Un jour, cette dernière était venue lui rendre visite, au moment de rentrer, celle-ci décéda dans un violent accident de circulation. Emporté par la douleur et la tristesse, Maurice Njoume va composer cette chanson en hommage à ce premier amour. Il y dit notamment ceci : « De toutes les femmes que j’ai rencontrées sur cette terre, ce n’est que Maïmouna que j’ai aimée mais les mauvais anges me l’ont enlevée. Je vais te pleurer Maïmouna , jusqu’ à la fin de mes jours ».
Notons que cette chanson a été arrangée par Toto Guillaume. On retrouve Aladji Touré à la basse, Maurice Njoume himself aux côtés de Toguy.
Cette chanson a fait fureur en cette année 1989.
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