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Le complot ne vient pas d’ailleurs, mais du dedans, par les nôtres !
Et comme on dit, le fusil du Beti ne regarde jamais devant, là où il y a l’ennemi, mais derrière, là où il y a son frère !
On bâtit un pseudo-complot tissé de fil blanc et en plein jour, on se propose d’assassiner un vaillant individu, sur la base des arguties qui ne tiennent d’aucune logique et d’aucun bon sens.
Et on veut nous faire avaler cela ? Ce n’est pas sûr que ça passera !
Ce qui est certain, c’est que Martinez Zogo a été exécuté par un colonel ripou, dévoyé, psychopathe et mythomane dans le cadre de leurs transactions glauques d’information et de chantage. Ce colonel malade et félon a bâti au sein de la DGRE, à l’insu de son patron qui ne lui portait pas à cœur, un groupe mafieux qui exerçait le chantage et le trafic d’information. Et dans ce cadre crépusculaire qu’il a commis son crime.
C’est clair et net. La logique du commanditaire vient d’une part, de la pression de la populace qui ne voulait pas voir Amougou Belionga, et d’autre part, du refus de la Commission des Hauts gradés de reconnaitre que dans leur rang a pu exister et prospérer un fou de cette ampleur.
Comme toute institution, ces hauts gradés veulent maintenir intacte l’image d’une institution bien organisée en rejetant sur quelqu’un d’extérieur un crime commis par un des siens, afin de ne pas reconnaître ses propres dysfonctionnements.
C’est le syndrome Esterhazy des institutions militaires.
Comment peut-on maintenir des gens en détention, et qui plus est, un opérateur économique de la taille d’Amougou Belinga sur la base des déclarations volatiles d’un individu déséquilibré qui accuse les Ministres, change de version chaque seconde, n’arrive pas à désigner le lieu de son crime ?
Et assez paradoxalement, dès que ce fou parle du Wouri, on va au Wouri : Dès qu’il parle du Logone, on va au Logone : Dès qu’il parle de la Sanaga, on va à la Sanaga ! C’est quoi ça ?
Si Biya n’avait pas été un vieux rusé et malin, il n’ya aucun doute qu’il aurait cédé à la pression de la racaille, en faisant interpeller des personnalités hautement honorables comme le très respecté Laurent ESSO, Ministre d’Etat et très haut magistrat, ou le Ministre Motaze !
Heureusement que le Président Biya, ancien étudiant des Hautes Etudes d’Outremer avec pour Diplôme « Administrateurs des Colonies de la France d’Outremer » en a vu de toutes les couleurs et connait bien la mentalité des colonisés.
Mais qu’on ne s’y trompe pas ! A Yaoundé, située en plein pays Ekang, il n’existe aucune boulangerie Ekang, aucun hôtel Ekang digne de ce nom, aucune quincaillerie Ekang, aucune usine, rien ! Nos enfants qui sortent des écoles trainent leur misère, obligés d’aller mendier quelques strapontins dans les entreprises des autres où ils sont traités en esclaves et en parasites.
Le seul qui, dans de pires difficultés, tente de faire le poids et nous donner une consolation est Amougou Belinga ! Que voulez-vous ? Chaque peuple se contente du peu qu’il a ! Si els autres peuvent nous brandir leurs centaines de milliardaires, nous avons aussi Amougou Belinga.
Et voici qu’en plein jour, on tente de l’assassiner sur la base des motifs fallacieux !
On nous assène tout le temps : « Justice pour Martinez Zogo » ! La justice pour Martinez Zogo signifie qu’on élimine Amougou Belinga alors qu’il n’a rien fait.
A travers une compassion hyperbolique d’hypocrisie et fourberie, on veut éliminer le seul Ekang dont la progression nous console !
On a raconté des choses dont aucune ne s’est révélée vraie. L’Immeuble Ekang qui concentre toutes les haines et dont les sous-sols auraient abrité le meurtre n’a pas de sous-sol. Le Ministre d’Etat Laurent Esso qui aurait ordonné le meurtre n’a même pas appelé Amougou ce jour-là.
On le maintient encore au SED pourquoi ? Faute de la moindre preuve sur le meurtre, on l’accuse maintenant de tentative de coup d’Etat, de collusion avec Wagner, on réveille de vieilles affaires enterrées, on interpelle tous son personnel stratégique…
C’est quoi, tout ce jeu ?
L’armée doit reconnaître qu’elle avait malheureusement un malade mental en son sein et améliorer sa sélection dans les nominations en tenant compte de l‘état psychique des responsables. Au lieu de poursuivre cette recherche effrénée et parfaitement stérile d’un commanditaire qui n’existe nulle part et qui peut la conduire au naufrage.
Quant à ceux qui espèrent transformer Yaoundé en une colonie de peuplement où les Ekang seraient absents, un peu comme els Blancs ont éliminé els Indiens d’Amérique, il faut leur dire clairement qu’ils font un très mauvais pari.
Dieudonné Essomba
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