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Après la somme exorbitante extorquée aux pélerins pour le hadj 2022, les encadreurs des pèlerins, du moins ceux du Grand-Nord (Maroua, Garoua, Ngaoundéré), ont subit des traitements inconfortables allant du séminaire de formation jusqu'à l'attente à l'aéroport international de Garoua.
« À Ngaoundéré, nous avons fait 4 jours de formation de 07 h à 18 h sans eau, ni nourriture, ni toilette ...» témoigne un pèlerin anonyme. Un autre toujours sous anonymat continue, « hier Samedi on nous a demandé de nous retrouver pour le départ à 13h, nous sommes arrivés d'autres depuis 11h mais l'attente a été très longue, mais nous n'avons eu droit à rien comme nourriture jusqu'au départ qui a été effectif à 16h...». Ce dernier nous relate aussi que durant tout le trajet jusqu'à l'arrivée à Garoua vers minuit, ils n'ont rien reçu de la part de leur encadreur pour s'alimenter. Le pire, arrivés à l'aéroport on les a abandonnés à eux-mêmes, sans couchettes, ni de l'eau à boire, malgré la chaleur débordante de Garoua, pourtant le départ est prévu le lendemain à 10h. D'aucuns ont dormi à même le sol, d'autres qui avait leurs petits tapis personnels s'en sont servis pour s'asseoir, d'autres ont dû acheter des nattes pour pouvoir se reposer dessus etc....
Ceux venus de Maroua et de Garoua sont aussi dans les mêmes conditions malheureuses.
Attendre ainsi dans ces conditions sans manger avec les changements des heures de départ interminables, ces pèlerins ne sont pas au bout de leur souffrance.
Cette situation interpelle les pouvoirs publics qui loin de faire l'ingérence dans une affaire religieuse se doivent de rassurer les droits fondamentaux de sa population, en l'occurrence le droit des pélerins à l'alimentation et à des conditions descentes d'hébergement allant du Cameroun jusqu'au pays hôte du pèlerinage.
La rédaction de la voix des Jeunes
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