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Présenté sous des aspects supposément avantageux charriés par un discours pernicieux, le projet séparatiste, puisqu’il s'agit de lui, parviendra à séduire quelques-uns d’entre nos compatriotes qui espéraient exorciser par là, les racines de ce qu'ils croyaient être leur mal-être. Il en sera ainsi, jusqu’au moment où nos convertis de la nouvelle doctrine émancipationniste, vont se rendre compte de leur fourvoiement, au regard du martyre que leur feront souffrir les prosélytes de la religion obscurantiste.
Car plutôt que la liberté et la prospérité promises, c'est l'embrigadement moral, le nihilisme intellectuel, le déni de la propriété privée et l'interdiction de mouvements qui seront imposés, le tout assorti d'inqualifiables atrocités, dont seront indistinctement et impitoyablement victimes hommes et femmes, personnes âgées comme enfants en bas âge.
Pendant ce temps, les pouvoirs publics vont déployer la totalité des moyens à leur disposition, pour à la fois sécuriser les populations, préserver l'intégrité du territoire national et neutraliser les agents du chaos. Une tâche dantesque, cependant exécutée avec méthode, perspicacité, détermination, respect et préservation des droits humains.
Fort du gain de la légitimité populaire objet d'une contestation acharnée, la bataille sécuritaire va être remportée dans la foulée, aucun lieu de repli ni instant de répit n'ayant été concédé aux intrus. Cela étant, l'Etat du Cameroun va engager la bataille diplomatique, dans le but de définitivement
discréditer la velléité sécessionniste dont les véritables motivations narco-prédatrices et les cruels agissements seront dévoilés.
La quatrième phase de ce combat se déroule actuellement devant les juridictions locales et étrangères compétentes, où commanditaires et exécutants de la violence terroriste sont appelés à répondre de leurs crimes.
Mais plutôt que d'exulter devant la réussite de son processus de retour à la paix, le Cameroun n'entend s'accorder de repos qu'avec le retour de tous ses enfants momentanément égarés, fussent-ils des impénitents du parjure à la Patrie. C'est à eux que se destinent les nombreuses initiatives et dispositions visant à la réinsertion sociale et professionnelle des anciens porteurs d'armes venus à résipiscence. Une occasion inespérée d'obtenir l'absolution de son péché, tout en s'épargnant les maux que sont l'ennui, le vice et le besoin. /-
Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo, Chef de Division Communication - Mindef
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