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Alfred Bagueka est invité à se présenter au Sécrétariat d’Etat à la Défense (Sed) le 12 juillet 2022 à partir de 11h pour être entendu sur les faits relatifs à l’enquête le concernant. C’est du moins ce qui ressort de la convocation qui lui a été adressée en date du 6 juillet par la direction centrale de la coordination de poste de commandement opérationnel de la Gendarmerie nationale.
En effet, l’ancien patron de la Fédération camerounaise de Tennis de table (Fecatt) récemment expulsé de la tête de cette discipline sportive, est accusé d’avoir violé une décision judiciaire en « confisquant les biens matériels de la fédération ». La nouvelle équipe dirigeante, constituée de trois femmes, n’arrive toujours pas à prendre fonction du fait des blocages orchestrés par l’ancien président.
Si l’on s’en tient à l'extrait du plumitif rendu public il y a quelques semaines, la démarche d’Alfred Bagueka va en contradiction avec la décision du tribunal de grande instance (TGI) de Yaoundé qui lui interdisait toute immixtion dans le tennis de table au Cameroun.
Trafic d’influence et manipulation
Dans le détail, l'ambassade de Chine au Cameroun avait gracieusement offert un complexe à la fédération camerounaise de Tennis de table. Pour des raisons inavouées, notre informateur nous fait savoir que le directeur du Palais des sports de Yaoundé, Henry Mbappe, en complicité avec Alfred Bagueka Assobo et son secrétaire général auraient « confisqués les biens matériels appartenant à la fédération camerounaise de tennis de table prétextant que les instructions viennent du ministère des Sports et de l'Education physique, qui pourtant n’est pas au courant et surtout n'aurait pas qualité à confisquer les biens des fédérations », apprend-on.
« Monsieur Sangou Leon, directeur des normes par nos sources ne comprendrait pas pourquoi ces biens matériels sont retenus et il explique d'ailleurs que le ministère n'a pas qualité de retenir les biens d'une fédération et surtout aller contre une décision judiciaire », explique une source au sein de la Fécatt.
Pour l’heure, toute tentative de joindre les concernés s’est avérée vaine.
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