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La ville de Baham dans le département des Hauts-plateaux, région de l’Ouest vibrera aux couleurs du Ndop et du Toghu les 17, 18 et 19 novembre prochain. Ce sera dans le cadre de la célébration de la deuxième édition des Awards du Ndop et Toghu. Il s’agit du principal évènement qui honore l’excellence artistique des artisans du Ndop et du Toghu ; deux tenues traditionnelles originaires des grassfields camerounais et qui aujourd’hui, sont devenues des véritables identités culturelles et vestimentaires du Cameroun, tant à l’intérieur du pays qu’à l’international.
Un planning innovant et salvateur
À en croire le Comité d’organisation de cet évènement porté par l’Association « Sauvons Le Ndop », les hostilités vont effectivement démarrer le 17 novembre 2022 par une veillée, suivie dès le levée du soleil par une randonnée touristique, d’abord sur le site de Fovu et ensuite au Baham Bird. Le tout sur la coordination technique de l’agence Tourismo, une entreprise leader, spécialisée dans le tourisme au Cameroun. La tournée touristique dans la région va s’achever par la dégustation de Kati-kati de chèvre, brochette de champignons et vin de palme.
Quant à la journée du 18 novembre, elle marquera le lancement effectif du festival. Ateliers et expositions des savoir-faire Ndop et Toghu seront organisées à cette occasion. Un défilé de mode et une séance de shooting viendront clôturer la journée.
La remise des prix aux artisans Ndop et Toghu méritants,fera le menu de la 3ème journée ; celle du 19 novembre 2022. Les parades et danses traditionnelles, seront organisées lors de cette journée festive, qui va se clôturer avec un buffet organisé à l’honneur de tous les participants.
Affiche de l'évènement
C’est par cette série d’activités touristiques, culturelles, et éducatives que l’Association « Sauvons Le Ndop », fondé par Hermann Yongueu, compte célébrer les artisans en cette fin d’année. Une valorisation des artisans qui est saluée par l’ensemble du pays. Ceci dans un contexte où ces derniers presque oubliés de la société, continuent de vivre dans une précarité inquiétante. Alors qu’ils sont ceux-là même, qui participent à la sauvegarde de notre patrimoine culturel, et de notre savoir-faire local.
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