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Ce dernier avait initialement défié l'autorité du président russe Vladimir Poutine, promettant de "libérer le peuple russe" en lançant ses troupes vers Moscou. Cependant, il a fait marche arrière pour éviter de verser le "sang russe", et les poursuites contre lui seront abandonnées alors qu'il se rend en Biélorussie, dont le président Alexandre Loukachenko a joué un rôle de médiateur.
Le Kremlin a salué cette résolution sans nouvelles pertes et a souligné qu'il était dans l'intérêt supérieur d'éviter un bain de sang. Néanmoins, cette crise inédite aura des conséquences pour Wagner et son chef. Les analystes estiment que le Kremlin cherchera probablement à affaiblir le groupe paramilitaire et à écarter Prigojine. Cette rébellion a également attiré l'attention des gouvernements occidentaux, avec des avertissements des services de renseignement américains à la Maison Blanche.
Bien que les détails de l'accord entre Wagner et les autorités russes restent spéculatifs, il est clair que cette révolte sans précédent aura des répercussions. Les experts soulignent que l'épisode met en évidence les fissures au sein du pouvoir russe et remet en question le monopole de la violence de l'État. Cependant, le Kremlin a affirmé que l'offensive russe en Ukraine ne serait en aucun cas affectée par cette rébellion avortée.
Alors que la situation se stabilise, il semble y avoir un apaisement relatif entre Vladimir Poutine et Evguéni Prigojine, après des déclarations acerbes échangées lors de cette journée tendue. Le président russe avait dénoncé une trahison, tandis que le chef de Wagner critiquait ouvertement la stratégie militaire russe en Ukraine. L'heure est désormais à l'évaluation des conséquences de cet événement sur le pouvoir russe et sur les activités de Wagner, notamment au Moyen-Orient et en Afrique, où le groupe paramilitaire est fortement présent.
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