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L'objectif est d'aboutir à un cessez-le-feu humanitaire dans le conflit qui oppose, depuis le 15 avril 2023, l'armée régulière soudanaise aux forces de soutien rapide (FSR), dirigées par le général Mohamad Hamdane Daglo et qui étaient alliées à l’armée avant la guerre. Lors de l'appel du secrétaire d'État américain à Abdel Fattah al-Burhan, le chef de l'armée soudanaise, Antony Blinken, l'a exhorté à prendre part aux pourparlers de paix qui devaient avoir lieu dans quelques jours à Genève.
Antony Blinken a assuré au général al-Burhan que ces pourparlers de cessez-le-feu constituaient « le seul moyen de mettre fin au conflit, d'empêcher la propagation de la famine et de rétablir la participation civile au processus politique au Soudan », a indiqué le porte-parole du département d'État. Alors que Mohamad Hamdane Daglo, qui dirige les forces de soutien rapide, a rapidement salué l’invitation américaine à ces pourparlers, affirmant la présence de sa formation, l'armée semble toujours réticente. Début août, elle a réagi par la voix du ministère des Affaires étrangères, fidèle à l'armée. Elle exige au préalable « des discussions » avant de répondre positivement à l'invitation de Washington à se rendre à Genève.
« Toute négociation avant le retrait complet et l'arrêt de l'expansion des FSR n'est pas acceptée », a précisé le communiqué. Lundi dernier, le général al-Burhan a écrit sur le réseau X : « J’ai indiqué à Blinken la nécessité de traiter les préoccupations du gouvernement avant le début des pourparlers ». À presque une semaine de la date fixée pour ces pourparlers à Genève, l'armée soudanaise laisse ainsi planer le doute sur sa participation malgré les pressions américaines.
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