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Au total, 77 suspects sont impliqués, entre élus et intermédiaires, en Algérie. Quelque 68 d'entre eux ont été placés en détention provisoire, et les candidats sous contrôle judiciaire. Il s'agirait de la femme d'affaires Saida Neghza, de l'ancien ministre Belkacem Sahli et d'Abdelhakim Hamadi, directeur d'un laboratoire de produits vétérinaires.
Selon un communiqué du parquet d'Alger, ils sont accusés de « trafic d'influence », c'est-à-dire « offre ou promesse de dons en numéraire en vue d'obtenir ou de tenter d'obtenir des voix d'électeurs ». La Cour constitutionnelle a déjà rejeté les cinq recours déposés. Au total, seules trois candidatures ont été retenues parmi les seize dossiers déposés auprès des autorités électorales. Parmi elles, celle d'Abdelmadjid Tebboune, qui part déjà largement favori.
Pour Emmanuel Alcaraz, professeur agrégé en histoire et chercheur au laboratoire de recherche Mesopolhis à Aix-en-Provence, auteur du livre France-Algérie : de tragédies en espérance, il s'agit d'une neutralisation de l'opposition.
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