Droits des étudiants : L’Addec célèbre ses 20 années de lutte
L’Association pour la Défense des Droits des Étudiants au Cameroun (Addec) a célébré son 20ᵉ anniversaire lors d’un atelier organisé à Yaoundé les 6 et 7 décembre derniers sous le thème : « Des étudiants citoyens pour une université plus productive et transformative ! ».

Créée le 31 mars 2004 à l’Université de Yaoundé I, l’ADDEC s’est imposée comme une plateforme incontournable pour la défense des droits et des libertés au sein des campus universitaires du Cameroun. L’association, née d’une concertation réunissant près d’un millier d’étudiants, a pour mission d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie et de travail des étudiants tout en promouvant leur rôle dans le développement de la société. Selon Mouliom Mfouapon Hassan, président de l’ADDEC, cet anniversaire est une reconnaissance des luttes menées et des victoires obtenues. Il déclare :
« Nous sommes fiers de célébrer les 20 ans de lutte de l’ADDEC. Cette association a beaucoup contribué à l’amélioration des conditions de vie et de travail des étudiants. Elle représente aujourd’hui la vitrine de l’expression des revendications étudiantes dans notre pays. »

Au cœur de cet atelier, l’objectif général était de susciter un engagement citoyen accru chez les étudiants, les amenant à jouer un rôle actif dans la transformation de leur environnement universitaire et national. Les travaux se sont articulés autour de thématiques essentielles telles que le rôle de l’université dans la société camerounaise, les droits de l’homme, les droits des étudiants, et l’importance du militantisme étudiant dans l’émergence de libres penseurs. Des sujets pratiques, comme le statut de l’étudiant-entrepreneur et la collaboration université-entreprise, ont également été abordés.

Les échanges ont permis de rappeler le rôle fondamental de l’université dans le développement d’une nation et d’inculquer aux participants le sens des responsabilités civiques. Les ateliers ont également mis en avant la nécessité de promouvoir la conscience nationale, la démocratie et le respect des droits humains, tout en valorisant une approche non violente dans la revendication des droits. Pour MesseNawel Bébé, étudiante en sciences à l’Université de Yaoundé I, cet atelier a été une révélation. Elle témoigne :
« J’ai beaucoup appris sur mes droits en tant qu’étudiante lors de cet atelier. Je compte désormais défendre mes droits si jamais ils sont bafoués. »

En vingt années d’existence, l’ADDEC a su mobiliser les étudiants pour des réformes concrètes et durables. Elle reste fidèle à son principe de non-violence et privilégie la sensibilisation et la mobilisation de masse comme moteurs de changement. Ce 20ᵉ anniversaire a été l’occasion de renouveler cet engagement et de tracer les grandes lignes de la prochaine décennie.

Avec son bilan éloquent et sa vision ambitieuse, l’ADDEC continue de porter haut la voix des étudiants camerounais, renforçant leur rôle dans la construction d’une université plus inclusive et d’une société plus juste.

Votre réaction à propos de cet article

Ajouter un commentaire

https://voixdesjeunes.com/assets/images/user-avatar-s.jpg
MESSE BILLONG LAETRICIA ZITA NAWEL
Ce commentaire contient des spoilers ? Cliquez ici si vous voulez lire.

Défendre mes droits et ceux de mon entourage si jamais ils sont bafoués

https://voixdesjeunes.com/assets/images/user-avatar-s.jpg