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Le président sortant Abdelmadjid Tebboune qui brigue un second mandat, Youcef Aouchiche, candidat du Front des forces socialistes (FFS) et Abdelali Hassani Chérif, candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) se sont tous concentrés, dans leur programme, sur les modalités pour l’amélioration de la situation économique du pays. La campagne présidentielle s’est déroulée dans le calme, sans suspens et sans grand enthousiasme des électeurs. Le plus grand rassemblement populaire aurait réuni 17 000 personnes à Oran, le 25 août dernier. C’était un meeting du président sortant Abdelmajid Tebboune dont les sondages le donnent gagnant dès le premier tour.
Les trois candidats ont déployé toute leur énergie durant cette campagne à inciter les électeurs à voter. Youssef Aouchiche, du FFS, le plus jeune des trois candidats (41 ans), s’est concentré sur le jeune électorat qui possède, selon lui, « toutes les capacités pour contribuer à l’édition d’une Algérie inclusive » qu'il aspire à édifier. Sans surprise, la campagne des trois candidats s’est aussi concentrée sur les questions économiques et sociales, du pouvoir d’achat au chômage, à la relance économique et à la création d’emploi.
Les trois prétendants à la présidence ont évité les attaques réciproques et n’ont pas critiqué le programme des uns et des autres. La question de la liberté d’expression et de l’oppression des activistes du Hirak, le mouvement pour un changement politique radical en Algérie, a été complètement absente de cette compagne.
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