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COMMUNIQUE DE PRESSE DE MONSIEUR KALGONG GEORGES, REPRESENTANT DU CLUB ROYAL FC DE GAROUA, CANDIDAT AU POSTE DE PRESIDENT ET DE DELEGUE A L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA FEDERATION CAMEROUNAISE DE FOOTBALL
Tout en vous remerciant chers acteurs des médias qui ont bien voulu répondre présents à cette conférence de presse, nous souhaitons rappeler que celle-ci a pour objectif d’attirer une fois de plus l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur les dérives inquiétantes qui caractérisent aujourd’hui la gestion de notre Football, patrimoine commun de la Nation, actuellement pris en otage par l’équipe dirigeante de la FECAFOOT.
En effet, l’actuelle équipe dirigeante de la FECAFOOT se distingue par de nombreux abus, notamment le mépris du statut consensuel de 2021 par sa mise à l’écart, contournement délibéré des règles établies, et mise en place de conditions martiales fabriquées sur mesure dans le seul but d’écarter les candidatures légitimes et de verrouiller le processus électoral.
Face à ces dérives, notre conférence de presse s’articulera autour de trois points majeurs :
1. La mise à l’écart injustifiée de ma candidature, pourtant régulièrement déposée et préalablement acceptée.
2. Un plaidoyer à l’endroit du Chef de l’État, afin qu’il intervienne pour faire respecter le statut consensuel et assainir durablement le secteur du Football dans notre pays, conformément aux engagements exprimés lors de son adresse à la Nation.
3. Les raisons de notre décision de ne pas contester la résolution de la Commission électorale du 14 novembre 2025, qui a désigné Samuel Eto’o comme unique candidat à la Présidence, au terme d’un processus entaché de manœuvres opaques et de machinations soigneusement orchestrées.
1- SUR MON EXCLUSION IRREGULIERE ET INJUSTIFIEE DE LA LISTE DES CANDIDATS POUR LE POSTE DE DELEGUE A L’AG POUR LA REGION DU NORD, POURTANT REGULIEREMENT DEPOSEE ET PREALABLEMENT ACCEPTEE PAR LA COMMISION ELECTORALE
En date du 07 Octobre 2025, la Commission électorale de la FECAFOOT, par décision N°009/FECAFOOT/CE/2025 portant publication des listes des candidatures aux postes de Présidents, Vice-présidents, Membres des Conseils d’Administration des Ligues Régionales de Football et des Délégués de l’Assemblée Générale de la FECAFOOT a retenu ma candidature pour le poste de Délégué ;
Par correspondance de Monsieur le Président de la Ligue Régionale de Football du Nord datée du 14 Octobre 2025, que j’ai déchargé en date du 20 Octobre 2025, ayant en objet : « Convocation à l’Assemblée Générale Elective de la Ligue Régionale du Nord », j’ai été convié aux travaux de ladite Assemblée Générale Elective le samedi 25 Octobre 2025 à 08 heures à l’Hôtel Ribadou à Garoua Plateau ;
Au moment du retrait de ma convocation en date du 20 Octobre 2025, grande fut ma surprise de constater que mon nom ne figurait pas sur la liste des candidats ;
Séance tenante, j’ai par correspondance datée du 20 Octobre 2025 ayant en objet : « Recours gracieux en vue de la réintégration de mon nom sur la liste des candidats au poste de délégué à l’Assemblée Générale de la FECAFOOT », saisit la Commission électorale tout en attirant leur attention sur cette omission ou exclusion dommageable ;
Par Notification des pièces datée du 21 Octobre 2025, exploit du Ministère de Maître MBELECK MBEINOUN, Huissier de Justice près la Cour d’Appel du Centre et les Tribunaux de Yaoundé, j’ai notifié toutes les pièces justificatives au soutien de ma prétention ;
Malheureusement, la Commission Electorale n’a cru devoir donner suite à ma requête et a brillé par le silence ;
En date du 30 Octobre 2025 en réaction à ce déni de justice, et faisant suite au communiqué N°014 du 29 Octobre 2025 portant publication des élus des Ligues Régionales de la FECAFOOT j’ai saisi à nouveau la Commission de recours aux fins d’annulation de la décision de la commission locales des élections de la Ligue Régionale du Nord ;
La Commission de recours rendra une décision d’irrecevabilité au mépris flagrant de ce que le droit d’éligibilité et la non-discrimination lorsque les conditions sont réunies, est un droit constitutionnellement consacré, inaliénables et sacrés ;
A partir du moment où je réunissais les conditions pour le dépôt de ma candidature, et que ma candidature avait été retenu par décision précitée, rien ne justifie mon éviction de la liste des candidats au moment de l’élection au poste de délégué à l’Assemblée Générale de la FECAFOOT ;
Aussi, qu’aucune décision de rejet de ma candidature ne m’ayant été notifiée, c’est de bon droit que je sois réintégré sur la liste des candidats ;
En m’excluant illégalement de la liste des candidats, la FECAFOOT a fait montre de discrimination, rompant ainsi le principe de l’égalité des chances consacré par la constitution et les textes de la FIFA, toute chose qui me cause un préjudice immense irréparable, toute chose que les Commissions Electorale et de Recours ont avalisé ;
2- UN PLAIDOYER A L’ENDROIT DU CHEF DE L’ÉTAT, AFIN QU’IL INTERVIENNE POUR FAIRE RESPECTER LE STATUT CONSENSUEL ET ASSAINIR DURABLEMENT LE SECTEUR DU FOOTBALL DANS NOTRE PAYS, CONFORMEMENT AUX ENGAGEMENTS EXPRIMES LORS DE SON ADRESSE A LA NATION
Attendu que le Football au Cameroun, justement qualifié « d’opium du peuple », constitue un facteur majeur de cohésion sociale et que les Camerounais y attachent une attention particulière ; garant de la paix et de l’unité nationale, ce secteur stratégique subit aujourd’hui les résultats calamiteux de l’équipe dirigeante actuelle de la FECAFOOT, résultats visibles et unanimement décriés.
Dans l’une de ses adresses à la Nation, le Président de la République, Chef de l’État, a pris l’engagement solennel de veiller au rétablissement de l’ordre et de la gouvernance dans ce secteur ;
Nous avons appris, avec un réel espoir, les correspondances rendues publiques hier par le Ministre des Sports, suspendant tout processus électoral en cours à la FECAFOOT, démontrant ainsi que le Gouvernement n’a pas tourné le dos au Football camerounais ;
Les acteurs du Football dont je suis se reconnaissent pleinement dans ces correspondances, et remercient le Gouvernement, tout en l’invitant à demeurer ferme et constant dans la régulation de notre Football ;
Considérant que notre Football est un patrimoine commun, et qu’aucun groupe d’individus, mû par des ambitions personnelles, des intérêts égoïstes ou des desseins obscurs, ne saurait se permettre d’hypothéquer l’avenir de ce bien collectif ;
Qu’en conséquence, que force revienne à la loi.
1- LES RAISONS DE NOTRE DECISION DE NE PAS CONTESTER LA RESOLUTION DE LA COMMISSION ELECTORALE DU 14 NOVEMBRE 2025, QUI A DESIGNE SAMUEL ETO’O COMME UNIQUE CANDIDAT A LA PRESIDENCE, AU TERME D’UN PROCESSUS ENTACHE DE MANŒUVRES OPAQUES ET DE MACHINATIONS SOIGNEUSEMENT ORCHESTREES
La première raison pour laquelle j’ai décidé de ne pas déposer de recours tient au fonctionnement problématique des commissions juridictionnelles de la FECAFOOT. En effet, ces commissions, qui devraient agir en toute indépendance, se comportent plutôt comme de simples démembrements exécutifs de la FECAFOOT. Cela est d’autant plus regrettable que leurs membres sont, pour la plupart, de brillants Magistrats, ainsi que d’éminents Avocats et juristes, dont la loyauté, l’indépendance et l’intégrité devraient constituer le socle même de leur mission ;
Ces commissions ne semblent pas prendre la mesure de la gravité et de la rigueur qu’impose leur fonction : pour une audience fixée, par exemple, à 14 heures, celle-ci ne débute généralement qu’aux environs de 17 heures, et ce en l’absence du Président de la Commission ainsi que de la majorité de ses membres ; seuls deux ou trois membres prennent effectivement part aux audiences. Curieusement, lors de la publication des décisions, toutes les signatures apparaissent, comme si chacun avait siégé, ce qui constitue une entorse grave aux principes de transparence et de légalité ;
Au regard de ces irrégularités et de la suspicion légitime qu’elles suscitent, il ne nous paraît ni judicieux ni opportun d’introduire un recours ;
De plus, même si ces recours étaient exercés, ils ne seraient pas suspensifs du processus électoral, les rendant de fait inefficaces, voire symboliques un véritable coup d’épée dans l’eau ;
C’est pourquoi, au regard de l’ensemble de ces éléments, nous estimons que l’exercice des voies de recours est inopportun et ne saurait produire les effets escomptés.
Nous parlons aujourd’hui non pas pour nous seuls, mais pour tous les acteurs du Football camerounais qui n’ont plus de voix dans un système confisqué.
Nous parlons pour que la vérité soit dite.
Pour que justice soit rendue.
Pour que le Football camerounais retrouve la dignité qui lui appartient.
Nous appelons à la restauration de l’État de droit.
Nous appelons au respect des textes.
Nous appelons à la fin des manipulations.
Et surtout, nous appelons à une refondation urgente de notre gouvernance footballistique.
Parce qu’un Football pris en otage n’est plus un Football.
Parce qu’un Football injuste n’est plus un Football.
Parce qu’un Football trahi n’est plus celui du peuple camerounais.
Nous avons fait notre part : témoigner.
Il revient désormais aux institutions de faire la leur : agir.
Fait à Yaoundé le 15/11/2025
KALGONG GEORGES

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1 commentaires
Il peut encore aller voir le ministre des sports. Si non sa plainte est sans objet