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Par Ashley Djiomo
D’après les Nations Unies, 80% de femmes dans le monde sont victimes de toutes sortes de violences, plus de 150 millions des filles et femmes ont subi des mutilations génitales principalement en Afrique et au Cameroun 60% des femmes ont déjà subi différentes formes de violences.
La violence faite aux femmes peut-être appréhendée comme étant l’ensemble des comportements violents, exécutés par des hommes, individuels ou collectifs dirigés contre les femmes. Elles peuvent prendre multiples formes. Elles sont physiques, sexuelles, verbales, psychologiques et économiques.
Elles peuvent également être distinguées selon le milieu de vie au sein duquel elles ont lieu (privée, publique, professionnelle, universitaire, scolaire) et selon l’auteur (conjoint ou ex-conjoint, membres de la famille, collègue de travail, cercle amical).
Ce problème est un défi pour les sociétés qui doivent briser ce mutisme face à la discrimination à l’égard des femmes.
Dans nos traditions africaines, la femme à ses attributions qui sont préétablies et dont elle doit se contenter. On se rend compte que les femmes victimes de violences sont pour la plupart entièrement dépendantes financièrement de leurs maris aussi bien pour les dépenses du foyer, que pour les dépenses personnelles. Une situation défavorable pour la femme que l’homme utilise comme un moyen de chantage et de motif de bastonnade. De plus, Beaucoup de femmes du fait qu’elles ne soient pas instruites vivent dans l’ignorance totale entretenue par des hommes pour mieux exercer leur domination sur elles.
De même, ces violences sont observées en milieu professionnel ouau moment de l’accès à l’emploi, elles subissent des chantages. Les recruteurs exigent des faveurs sexuelles en contrepartie de leurs embauches. Pour d’autres déjà engagées, sont confrontées à des avances de leurs patrons devenant une torture pour elles si elles n’acceptent pas. Ce qui les amènent à se venger en leur donnant une pression de travail pour qu’elles puissent céder aux avances.
Dans le milieu universitaire, scolaire et même dans les rues, les filles sont victimes de drague, de chantage et du harcèlement sexuel par leurs enseignants malgré les lois qui les interdisent. Ceux-ci par le faite qu’ils n’arrivent pas à se contrôler face à une jolie fille. Il peut aussi être remarqué que, certaines violences faites aux femmes par les hommes peuvent être réalisées dans le but de remplir certaines conditions de secte, pour l’obtention d’un poste plus meilleur encore plus détenir un certain pouvoir ou autorité.
Les violences faites aux femmes peuvent avoir une multitude de conséquences dévastatrices sur leur santé et leur bien-être à court et à long terme. Elles sont observées à plusieurs niveaux.
Tout d’abord au niveau physique avec les douleurs, la fatigue, les marques corporelles, l’hypertension. De plus, au niveau psychologique avec la dépression qui s’installe, des idées suicidaires, la culpabilité, la consommation des substances. De même, au niveau professionnel, les attaques sexistes peuvent diminuer son estime et sa confiance en soi allant jusqu’aux troubles mentaux. Celle-ci va alors se dévaloriser elle-même. De même que ces faits de harcèlement peuvent également faire apparaître un sentiment d’insécurité et de peur chez les victimes qui évitera alors au maximum de sortir de chez elle, la poussent à s’isoler, tout en mettant fin à son contrat de travail. Ce qui pousse à un ralentissement du développement économique. Au niveau scolaire, on observe la baisse des résultats scolaires, des absences répétées, la fugue, un isolement par rapport aux parents, à la famille et aux amis, accompagné d’une attitude violente etc.
Pour remédier à ce problème, diverses stratégies nous serons utiles. Nous devons promouvoir l’accès équitable des femmes et des hommes à l’éducation, à la formation et à l’information. De même, promouvoir l’égalité de chances et d’opportunités entre les femmes et les hommes dans tous les domaines. Et aussi mobiliser, sensibiliser et encourager les femmes dans la lutte pour leur autonomisation.
Toutefois, la Société donc les pouvoirs publics doivent souvent repenser la considération à l’endroit de la femme, en incluant dans les programmes scolaires que l’on ne frappe pas dur un être humain qui plus est son semblable, dans le cercle familial une orientation de la vision de la femme doit être mise en avant. Considérant nos traditions qui traitent la femme comme inférieur à l’homme. Les législations au niveau de l’Assemblée Nationale doivent souvent revoir les lois qui sans toutefois le dévoiler, donnent une place prépondérante à l’homme au détriment des compétences qui plus est un critère objectif et non subjectif. Sur le plan individuel, chaque être doit apprendre à considérer l’autre comme lui-même et non comme un adversaire.
Source : United Africa
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