vues
Le Camerounais Afriland First, contrôlée par le milliardaire camerounais Paul Kammogne Fokam, a signé le 20 janvier dernier à Douala, un accord de coopération interbancaire avec le Gabonais BGFI Holding Corporation. Dans un communiqué, les co-signataire expliquent que « Cet accord résulte de l’identification, par les deux sociétés faitières, d’opportunités en matière de co-financement de projets, de commerce international et de recherche partagée ».
De manière détaillée, les deux groupes financiers entendent s’enrichir mutuellement par voie d’échange de savoir-faire et d’informations relatives aux marchés africains et internationaux sur lesquels ils évoluent respectivement.
Au-delà des opérations bancaires, apprend-on, cet accord instaure un cadre d’optimisation du capital humain, allant du détachement à la formation. Conformément à leurs politiques de conformité respectives, le Groupe BGFIbank et Afriland First Group SA s’engagent à respecter toutes les exigences légales et règlementaires applicables, notamment en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et la corruption, quelle que soit la juridiction concernée.
« À travers ce rapprochement, nous entendons, avec notre partenaire Afriland First Group, mettre en commun notre expertise et mutualiser nos gains de productivité, afin d’améliorer notre offre commune à destination de ce marché désormais élargi », confie Henri-Claude Oyima, PDG de BGFI Holding Corporation.
« Depuis sa création, Afriland First Group entretient des relations conviviales avec des institutions de plusieurs horizons : des partenaires au développement, des investisseurs publics et privés, des autorités de régulation et j’en passe. L’événement de ce jour s’inscrit dans la même perspective, celle d’aller ensemble, toujours plus loin, au service de notre continent et de lui permettre d’engranger une part significative dans la distribution des ressources mondiales », affirme de son côté Joseph Toubi, vice-président exécutif d’Afriland First Group.
Ce rapprochement stratégique entre les deux principaux groupes bancaires de la zone Cemac pourrait également contribuer à doper la part des nationaux dans le financement des grands projets dans cet espace communautaire.
Ajouter un commentaire
0 commentaires