Marthe Cécile Micca: Comprendre le cas Cynthia Fianga au-delà de la répression pénale
Depuis quelques jours, la justice Camerounaise a entamé une procédure visant à réprimer les actes anti-moraux de la jeune Atangana. Par ces procédés judiciaires légitimes et justifiés, le juge s'inscrit dans la protection d'une jeunesse en déperdition du fait des réseaux sociaux et des contraintes sociales.

D'autres parts, le Cameroun est un État de droit, et tout acte contraire devrait passer au crible d'une sanction prévue par le dispositif normatif en vigueur.

Cependant, la prison dans le contexte Camerounais, n'assure pas encore sa fonction de resocialisation et de réinsertion des délinquants primaires.

Compte tenu des conditions de détention difficiles au regard de la congestion du milieu carcéral, il est suggéré d'appliquer à la jeune Atangana, d'autres types de sanctions allant dans le cadre d'un accompagnement psychologique et social.

En effet la jeune Atangana est victime d'une implosion de dépravation des mœurs juvénile sans précédent, sa sanction est méritée, mais, une indulgence est souhaitée dans le but de la récupérer et lui donner un autre logiciel éducatif, différent de celui qu'impose la mondialisation.

L'idéal républicain, adossé à aux bonnes mœurs appelle à l'interpelation de toutes les composantes étatiques chargées d'inculquer des valeurs aux citoyens.Il s'agit prioritairement des ministres en charge de : la promotion de la femme, des affaires sociales,de la jeunesse, et de l'éducation.

L'incarcération de la jeune Atangana prendrait un goût d'inachevé si l'État n'assurait pas en l'espèce sa fonction de resocialisation auprès de cette délinquante primaire, à travers de nouvelles structures d'enseignement et de formation, de nouveaux projets d'éduction de la jeune fille et de création d'emplois.

 

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