Awards du Ndop et Toghu : Les cinq grands soutiens de l’évènement

Si les Awards du Ndop et Toghu étaient une chefferie, voici ses Neuf.

 

 En effet, Tache Philippe, Marcelle Bokali, Tchimou Boris, Flora Zangue et Allan Tappa, se sont engagés depuis un bon moment auprès de l’association Sauvons Le Ndop dans le combat pour la pérennisation des savoir-faire Ndop et Toghu. 

Tache Philippe

 

Philippe M. Tache est originaire de Bangou dans le département des Hauts-plateaux, région de l’Ouest Cameroun. Médecin spécialiste de Santé Publique, il est très profondément attaché à la culture africaine et très sensible à tout ce qui touche les Grassfields. Luttant depuis plusieurs années aux côtés de l’Association Sauvons Le Ndop, pour la préservation des savoir-faire Ndop et Toghu, il rêve également de l’instauration d’un All Grassfields Week où tous les enfants Grassfields de par le monde devront se retrouver dans leurs villages tous les trois ans, pour apprendre leurs cultures, Us et coutumes. 

Marcelle Bokali

Marcelle Bokali, Camerounaise âgée de 35 ans, vivant en Belgique, elle est la marraine de la deuxième édition des Awards du Ndop et Toghu. Quittée du Cameroun à l’âge de 20 ans pour rejoindre l’occident, Marcelle Bokali a constaté que les sociétés occidentales ont une identité très remarquable. Selon elle, c’est d’ailleurs cette observation qui l’a poussée à s’interroger et à faire recours à sa propre culture. Aujourd’hui, elle fait savoir qu’être marraine d’un tel évènement est un immense honneur, car ceci lui permet de participer et de soutenir cette grande messe culturelle de récompense des artisans et de pérennisation des savoir-faire Ndop et Toghu.    

Tchimou Njiowouo Boris Armel

Agé de 41 ans, ce dernier est un homme d’affaires originaire du village Balengou dans le département du NDE, région de l’Ouest Cameroun et résidant actuellement en France. Passionné de culture africaine, Tchimou Njiowouo Boris Armel a été moulé par les enseignements de son feu grand père Tchimou Elie lors de ses vacances d’enfance au village. Soucieux de la disparition des savoir-faire Ndop et Toghu, l’homme d’affaires s’est engagé aux côtés de l’Association Sauvons Le Ndop. Il a d’ailleurs été l’un des plus grands soutiens de la première édition de l’évènement et promet de ne pas s’arrêter là.   

Flora Zangue

Styliste –modéliste et créatrice de la marque Florah Z, originaire des Grassfields et résidante en Allemagne. Son intérêt pour le Ndop et le Toghu nait d’un appel de retour aux sources et surtout d’une volonté d’apporter un bout de culture et tradition aux camerounais de la diaspora,qui loin de chez eux, ont besoin d’avoir auprès d’eux, un bout de leurs cultures et traditions. C’est donc à travers la confection des accessoires aux couleurs des étoffes Ndop et Toghu que la jeune styliste-modéliste a décidé de répondre à cet appel.  S’étant joint au progrès des Awards du Ndop et Toghu depuis le début, elle fait savoir que soutenir cet évènement est une manière de soutenir ces artisans qui donnent de leurs temps pour le rayonnement de notre culture.    

Allan Tappa

Agé de 24 ans, résidant en France et originaire de Bandjoun, il est étudiant en Bachelor responsable commerciale et marketing.  Pour lui, son importance pour l’histoire, la tradition et la culture africaine nait lors de ses études en tourisme. Prônant ainsi une réappropriation historique et culturelle africaine, Allan Tappa a rejoint l’initiative des Awards du Ndop et Toghu dans le but de participer à la pérennisation des savoir-faire de ces étoffes et également à la sauvegarde des traditions africaines. De ce fait, il s’annonce très engagé à continuer ce combat pour la préservation des savoir-faire Ndop et Toghu.

Par Fanda Nkemeni