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face au risque élevé d'importation de cette maladie sur les terres camerounaises. De ce fait, Le Cameroun a restreint les déplacements le long de sa frontière avec la Guinée équatoriale.
Ainsi, pour tenter de limiter la propagation de cette maladie, le Minsanté, entant que gendarme de la santé publique s’est engagé à mener plusieurs actions au rang des quelles, la surveillance épidémiologique tout en préconisant la densification des activités et de mobilisation.
Aussi, afin d’éviter un vent de panique et à rassurer les populations vivant près des frontières equato- guinéennes, le Minsanté le Dr Manaouda Malachie, selon le même communiqué de presse signé vendredi dernier, insiste sur le fait qu’ « il ne s’agit pas de phénomène mystique ou de sorcellerie », tout en invitant les populations à appeler un numéro vert mis à leur disposition, pour tout décès, mais également de signaler toute personne présentant une hémorragie provenant de tout orifice naturel.
L’objectif étant de faire intervenir aussi bien les chefs des communautés locales, que les responsables des autorités équato-guinéens.
Dans un autre communiqué publié la veille, c’est à dire le jeudi 09 février 2023, Roland Ngu Fankam, le chef du district de santé d'Olamze (sud), localité camerounaise située à la frontière, a évoqué "environ 20 morts" enregistrés mercredi dernier dans la province équato-guinéenne de Kié-Ntem des suites de cette "maladie encore inconnue, se manifestant par des hémorragies nasales, de la fièvre, des douleurs articulaires et d'autres signes et symptômes "qui conduisent à la mort au bout de quelques heures".
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