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La députée Isabelle Silikam, représentante du département du Mayo Danay dans la région de l'Extrême-Nord, nous a quittés. Membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti présidentiel et majoritaire à l'Assemblée nationale, elle est décédée aujourd'hui des suites d'une maladie. Sa disparition survient seulement deux semaines après le décès de son conjoint, dont les funérailles n'ont pas encore eu lieu.
Cette nouvelle est un coup dur pour sa famille proche ainsi que pour la région de l'Extrême-Nord qui perd une de ses élues engagées dans la défense de ses intérêts. Depuis le début de la 10e législature en 2020, près d'une dizaine de députés ont déjà perdu la vie, créant un vide regrettable au sein de la chambre basse du parlement camerounais.
Une grande figure de notre histoire politique
Le décès d'Isabelle Silikam survient à peine un jour après celui de la sénatrice Mireille Adaré Gassawily. Cette élue de la région de l'Est, qui était à peine entamée dans son mandat de trois mois, est décédée des suites d'une maladie à l'hôpital général de Yaoundé. Agée de seulement 49 ans, sa disparition prématurée laisse un grand vide au sein du paysage politique.
Ces décès successifs sont une perte tragique pour la représentation politique du Cameroun. Les élus disparus ont laissé leur empreinte dans leur région respective et ont contribué à la défense des intérêts de leurs électeurs. Leur absence sera ressentie tant au sein de l'Assemblée nationale que dans leurs circonscriptions respectives.
En cette période de deuil, nos pensées vont à la famille et aux proches d'Isabelle Silikam et de Mireille Adaré Gassawily. Leur engagement et leur dévouement resteront gravés dans les mémoires, et ils laisseront un héritage durable dans la vie politique du Cameroun.
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