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Confrontées au cycle infernal massacres-pilages répandu par ceux qui prétendent les libérer par l’oppression, et ces autres qui ambitionnent de les éclairer par l’enténèbrement, nos intrépides compatriotes des régions administratives de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se sont jusqu’ici illustrés par une détermination sans pareille à préserver leurs terres et biens, nos terres et biens, à défendre leurs droits et libertés, nos droits et libertés, de toute pollution anarchiste ou obscurantiste.
La formidable muraille physique et morale ainsi dressée aura contraint l’ennemi à faire profil bas, réduisant de même l’envergure de ses prétentions, et dévoilant enfin sa véritable nature prédatrice. De là la rareté des actes de terrorisme enregistrés sur notre territoire.
L’on aurait tout lieu de savourer cet exploit collectif, n’eût été la versatilité de cet ennemi que parfois l’on ne peut identifier. Cette situation d’inquiétude ambiante lui permet en effet d’évoluer en mode végétatif, se contentant d’une présence diffuse et du sentiment de peur communicative qui en résulte, pour affermir son emprise sournoise sur les populations.
Dès lors, les actes de pure violence qu’il viendrait à perpétrer ne seraient en fait, que des sortes de piqûres de rappel, des opérations psychologiques destinées à instiller la frayeur dans l’esprit des personnes ou entités réfractaires à l’ordre souterrain.
Autrement, qu’est-ce qui justifierait le harcèlement de plus en plus récurrent visant les autorités cléricales et leurs ouailles, si ce n’est que la mouvance terroriste aux abois ne s’encombre plus d’interdits moraux ou canoniques, pour s’accrocher à l’existence ? Dans un Etat laïc tel le nôtre, en quoi les enlèvements, rançonnements et violences sur des ecclésiastes pourraient-ils faire avancer des causes fondamentalistes ou séparatistes plus que douteuses ?
Maintenant que la crapulerie Boko Haram et le gangstérisme barbare ambazonien sont à bout de souffle, il s’agit de leur assener le coup de grâce. C’est donc plus que jamais le moment de se prémunir contre les survivancesparasitaires de ces engeances terroristes.
En mettant un visage et un nom sur chaque silhouette malfaisante, nous contribuons à l’ébranlement de ce mur de silence qui nous ronge autant que la violence nous tue. Dénoncer jusqu’à l’inconnu qui nous opprime, c’est secouer les fondements de la terreur qui finiront bien par s’effondrer.
Le terrorisme est une calamité, non pas une fatalité. A nous de le vaincre, collectivement !
Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Cyrille Serge Chef Division de la Communication -Mindef
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