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Comment ne pas admettre en effet, que l'homme est un éternel incorrigible, qui semble ne trouver plaisir et bonheur que dans la souffrance et la douleur ?
Après plus de cent millions de morts du fait de deux guerres mondiales chaudes, bilan auquel s'ajoute un nombre encore indéterminé d’autres millions de morts, conséquence de l’autre guerre dite froide, l'humanité, ou une partie de celle-ci, ne serait-elle pas en train de se forger des arguments en vue d'une quatrième conflagration d'envergure planétaire ? En tout cas, il souffle comme un air de déjà vu et déjà entendu, les précédentes étincelles qui ont embrasé le monde étant parties de la même aire géographique, toujours pour les mêmes rivalités sur les territoires.
La situation serait moins grave et les augures moins à redouter, si les flambées de virilité du moment restaient circonscrites dans leur zone d'ignition, plutôt que d'être des sortes de produits d'exportation, sous le couvert de la défense de valeurs présentées comme universelles. L'auraient-elles seulement été, que les peuples du monde prétendument civilisés aujourd’hui aux prises avec leurs propres démons, n’éprouveraient pas le besoin de nous les imposer, dans le mensonge et la précipitation.
Nos pays sont ainsi sommés de choisir entre deux projets menant inexorablement à l’autodestruction de l’humanité, deux faces d'une même pièce dont aucune ne profile notre civilisation sous les traits de l’amour, la fraternité et la générosité. Une façon de nous demander de choisir entre deux couleurs, celle de la corde qui va le mieux nous pendre.
Nos pays sont ainsi sommés de choisir entre deux projets menant inexorablement à l’autodestruction de l’humanité, deux faces d'une même pièce dont aucune ne profile notre civilisation sous les traits de l’amour, la fraternité et la générosité. Une façon de nous demander de choisir entre deux couleurs, celle de la corde qui va le mieux nous pendre.
La probabilité étant désormais forte d'un franchissement du seuil nucléaire, la perspective de l’anéantissement global devrait être envisagée avec sérieux et gravité. L’Afrique, berceau de l’humanité, ce continent qui place l'humain au centre de toutes les préoccupations et prévenances, ne saurait souscrire à pareille extrémité.
Loin d'être une simple posture de façade susceptible d’évoluer au gré de promesses de rétribution, le refus ferme et souverain de nos Etats de prendre fait et cause pour l'une ou l’autre version de l'entreprise
mortifère que certains veulent globale, ledit refus est à la fois la marque d'une opinion qui ne saurait être secondaire, et une bouée de sauvetage pour notre espèce en grand danger d'extinction.
Le recours à des moyens d’une létalité toujours plus croissante, le jusqu’au-boutisme des principaux protagonistes et leurs soutiens, le terrorisme intellectuel en vogue sur la médiasphère, sont les signes avant-coureurs d'une catastrophe de longtemps planifiée, et dont les peuples d'Afrique ne doivent en aucun cas être une fois de plus, une fois de trop, être les naïves victimes.
La guerre civilisationnelle à laquelle nous sommes convoqués est en opposition frontale avec nos valeurs d’altérité, et notre désir d’éternité. N'y souscrivons surtout pas !!!
Sachons rester vigilants.
Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Chef de Division Communication - Mindef
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