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Les faits remontent en janvier 2022. Une famille vivant dans l’une des zones en crise depuis 2016 a décidé, suite à la hausse des exactions des terroristes ambazoniens dans la zone, de faire refugier leur jeune fille dans la région de l’Ouest-Cameroun.
La famille a confié leur fille à un conducteur de bus qui était censé la déposer au lieu indiqué. Malheureusement ce dernier a plutôt confié la jeune fille à son collègue qui par la suite l’a confiée à un autre. Nous informe la journaliste Mimi Mefo.
Le chauffeur arrivé à Bafoussam dans la capitale de la région de l’Ouest ne comprenant pas anglais, pour mieux cerner la destination de la fille, l’a abandonnée à elle-même. Par la suite, celle-ci a croisé un moto-taximan s’exprimant en la même langue qu’elle.
Le monsieur a trouvé bon de l’amener chez le chef, qui à son tour lui a réservé un chaleureux accueil tout en lui promettant de trouver un moyen d’entrer en contact avec ses parents le plus tôt possible.
Pendant son séjour dans le palais royal, le chef a fait de la fille un instrument sexuel, et ceci au bout de six mois. La fille mineure a trouvé un moyen de s’enfuir et a rejoint ses parents à Bamenda ou elle a raconté l’enfer qu’elle a vécu chez le chef traditionnel.
Les parents de la fille ont par la suite saisi la justice et l’affaire a été confiée au Commissariat de Mbouda. Comme nous informe Mimi Mefo, « le premier chauffeur dont la fille avait été confiée par les parents, est depuis quelques temps enfermé à la prison de Mbouda ».
Quant au chef traditionnel, il est sur le point d’être saisi afin de répondre de tous les actes qui lui sont reprochés.
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1 commentaires
Ce texte est loin d'être un article de presse. Qui sont les acteurs cités ? Une affaire qui se passe à Bafoussam et c'est la justice de Mbouda qui est compétente ?