Portrait : Adeline Marie Tsopgni, la jeune leader engagée
A 22 ans seulement, la jeune femme est présentée aujourd’hui comme un modèle de résilience pour la jeunesse camerounaise. Une reconnaissance due aux multiples engagements sociaux de cette native de Bafou.

Née le samedi 10 juin 2000 à Bafou, dans la région de l’Ouest, la petite Adeline Marie Tsopgni Yemfack, fait ses études primaires et secondaires dans la ville de Dschang. En 2018 après l’obtention de son baccalauréat, la jeune dame va poursuivre ses études supérieures dans cette ville universitaire qui lui a tout donné. Elle en ressort 03 ans après, nantie d’une licence en droit et science politique de la prestigieuse université de Dschang. Adeline Marie Tsopgni a alors 21 ans.

Durant son parcours académique, la jeune leader a su lier études et activités post et péries académiques. En 2020 elle devient la toute première femme présidente du Club Débats et Leadership de l’Université de Dschang. Un Club qui forge son éloquence et ses qualités de leader. L’ambitieuse étudiante de droit ne compte pas s’arrêter à ce niveau. Un an après elle est plébiscitée à la tête de la Cameroon Debate Association. Une fois de plus elle est la toute première femme de l’histoire à prendre les rênes de cette association nationale. Il s’agit d’une organisation ayant pour but de promouvoir l’art oratoire, le leadership et l’entreprenariat en milieu jeune. 

C’est à ce niveau que Adeline Marie Tsopgni s’engage activement en faveur des causes sociales et la promotion du leadership féminin. Elle monte un programme visant à impliquer les femmes dans la résolution des crises multiformes qui agitent le pays, notamment la crise anglophone. « Pour prétendre à un Cameroun émergent et prospère vers l’horizon 2035, nous pensons exclusivement que la femme doit être impliquée dans la prise de décision et la résolution des conflits, pour un développement plus durable. », affirme-t-elle. Au niveau national, elle lance des compétitions d’art oratoire exclusivement réservées aux jeunes femmes. Ceci en vue de valoriser le leadership féminin et promouvoir la prise de parole en public de ces dernières. Pour plus d’impact, la Jeune Leader de la fondation Friedrich Ebert et Membre du Comité de planification de la convention des femmes pour la paix au Cameroun, crée le Congrès International de la femme Africaine (CIFA), dont la toute première édition s’est tenue du 30 au 31 juillet dernièr à Dschang au Cameroun sur le thème : « Femme Africaine au cœur des cultures et Traditions ». Par cette initiative, l’ambitieuse Adeline Marie Tsopgni souhaite vulgariser la Journée internationale de la Femme Africaine, qui d’après elle, reste peu connue du grand public. Outre la commémoration de cette journée africaine, il est aussi question de valoriser la culture africaine à travers le CIFA. 

Adeline Marie Tsopgni, Promotrice du Congrès International de la femme Africaine

Engagée, passionnée et amoureuse du travail bien fait, rien ne semble plus arrêter la dynamique de Adeline Marie Tsopgni. La jeune feministe rêve grand et compte sur sa team et le soutien constant de sa famille pour gravir  les marches de la société et atteindre le sommet. « Je rêve de voir un Cameroun dirigé par une femme, que ce soit moi, une ainée ou une cadette, le but est de voir une femme au sommet. » confiera-t-elle à La voix des jeunes. ».

L’Afrique et le Cameroun peuvent ainsi compter sur cette pépite pour assurer la relève dans un continent en pleine expansion.

                                                                                        Par Alexandre Melingui 

Votre réaction à propos de cet article

Ajouter un commentaire

https://voixdesjeunes.com/assets/images/user-avatar-s.jpg
Écrivez le premier commentaire pour cela!