vues
« Il y'a de cela quelques jours certains ministres de notre république du Cameroun se sont réunis pour prier pour la vie chère. En terme simple, ils demandent au bon Dieu de nous venir en aide pour permettre à la ménagère de facilement remplir son panier à moindre coût.
Au premier abord, cela peut paraître bizarre, tout de même, c'est leurs bons droits de le faire. Toutefois, c'est trop facile, voir trop simpliste de vouloir implorer la miséricorde de Dieu sans vouloir au préalable faire valoir la sagesse et l'intelligence à eux données par ce même Dieu.
Comment comprendre que des ministres, membres d'un gouvernement, ne puissent faire de propositions et recommandations au Président de la République? Mais préfèrent plutôt privilégier la prière sans actes concrets assortis de propositions ? Est-ce au Président de la République de tout faire alors qu'il a des ministres capables de trouver des solutions pour chaque problème de leurs domaines de compétences ?
La prière oui. Mais la prière sans actes probants nous permettant de sortir d'une situation. NON !!!
Faut-il encore relire l'histoire de Joseph, Moïse Daniel et autres qui ont pu résoudre des problèmes de leurs temps en faisant des propositions concrètes ? Je pense que si c'était encore à leurs époques, et que ces derniers se comportaient comme ce qui se passe actuellement, tous ces rois auraient demandé qu'on leur coupa les têtes.
Pauvre de nous. 2023 s'annonce encore pire sur le plan économique. C'est pourquoi, je pense que le président de la République devrait :
- Augmenter le salaire des fonctionnaires ainsi qu'augmenter le SMIG ;
- Lancer un recrutement spécial en faveur des jeunes dans les grands projets structurants ;
- Réorienter le plan triennal jeune qui est véritablement un flop ;
- Invalider l'augmentation des taxes pour les jeunes entreprises et les exonérer des taxes ces entreprises pour les deux premières années ;
- Réduire le nombre de ministères, car, pour la situation économique actuelle cela disperse trop d'énergie et entraine de l'inertie dans une administration trop bureaucrate ;
- Relancer la politique ''l'éducation forcé pour tous les enfants'' en mettant les moyens conséquents pour solder la dette des enseignants ;
- Moderniser l'enseignement (primaire, secondaire et universitaire) en mettant un point d'honneur sur les filières techniques. Pas se semblant la modernisation qui se fait actuellement.
Certes ces propositions ne vont pas résoudre tous les problèmes du Cameroun mais elles sont déjà des pistes de solutions pour sortir de ce labyrinthe »
Fidèle Koupna III, Doctorant en Sociologie
Ajouter un commentaire
0 commentaires