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Les actionnaires de l’entreprise terroriste au Cameroun feraient bien de méditer les métaphores que voici. Eux qui ont probablement pensé pouvoir attenter impunément à la sécurité de l’Etat et du peuple camerounais, parce que jouissant de la protection d’une puissance étrangère.
Cependant, c’était un peu vite oublier que le pays dont nos ennemis se prévalent d’une supposée nationalité de papier, est justement de ceux qui auront le plus enduré les affres du terrorisme, autant sur son propre sol, que sur pratiquement tous les continents.
Les attentats du 11 septembre 2001 sur le territoire des Etats-Unis d’Amérique, les attaques simultanées du 7 août 1998 contre les ambassades américaines à Nairobi, au Kenya et à Dar es-Salaam, en Tanzanie, l’explosion criminelle à bord du navire de guerre USS Cole le 12 octobre 2000 dans le port d’Aden au Yémen, sont emblématiques de la longue liste des meurtrissures infligées par la transnationale terroriste à cette grande puissance, laquelle est présentement engagée dans une lutte sans merci contre ce fléau, aux côtés de nations partenaires tout aussi victimes, tout aussi déterminées que le Cameroun.
Entre ces deux pays, et loin de se réduire à la seule cinétique militaro-sécuritaire, la guerre commune au terrorisme comprend des extensions juridiques. Ainsi de la loi N° 2014-28 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme au Cameroun, et le fameux USA PATRIOT ACT voté le 26 octobre 2001, et qui peut se traduire par « Loi pour unir et renforcer l'Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme ». Il existe d’autres textes, d’autres instruments juridiques de
portée supranationale, qui confèrent aux Etats, la légitimité nécessaire pour mener la lutte contre le terrorisme.
Dès lors, la prétention de nos ennemis à l’immunité juridique aux Etats-Unis ou ailleurs dans le monde, n’est rien de moins qu’une lamentable démonstration de cécité stratégique.
De surcroît, rien ne garantit qu’en offrant le gîte et le couvert à des citoyens d’opportunité prêts à livrer leur patrie d’origine au premier venu contre menue monnaie, rien ne garantit que les pays hôtes ne s’exposent pas à une de ces mortelles ingratitudes dont le terrorisme est coutumier, ce monstre sans cœur qui toujours finit par se repaître de la chair et du sang des populations qui l’hébergent.
Pendant ce temps, sans tambours ni trompettes, mais de manière méticuleuse et décidée, la machine judiciaire camerounaise est aux trousses des traîtres à la patrie, et tôt ou tard, ils seront appelés à répondre de leurs crimes.
Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Chef de Division Communication - Mindef
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