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Et ce n’est pas un hasard si ladite journée se trouve couplée à la 5ème Journée Africaine de l’Enregistrement des faits de l’état civil et la production des statistiques, où encore, la mère de l’humanité est interpellée dans son rôle premier.
La double Journée Africaine a cette année recentré les débats sur « faire de la sécurité alimentaire une priorité essentielle pour le développement et la coopération territoriale » d’une part et « exploiter la coordination, le leadership national et l’appropriation pour renforcer les systèmes intégrés CRVS, un moyen de compter sur tout le monde » d’autre part.
Après moult discours et exposés, les échanges à la Mairie d’Ebolowa 1er ont permis à la centaine de participants présents à la cérémonie commémorative de poser des questionnements fort cruciaux parmi lesquels cette interpellation : Si les femmes n’héritent pas du foncier dans les villages, comme prétendent certaines coutumes, mais comment vont-elles pouvoir assurer convenablement la sécurité alimentaire ?
Pour une réussite sans faille de l’Agriculture de subsistance et de l’entreprenariat rural, il est, selon les participants, plus que primordial d’élargie l’assiette de la Femme qui non seulement s’y investit le mieux, mais a su avec le temps, démontré plus d’intégrité et de sens élevé de responsabilité.
Et si dans la Région du Sud on continue d’abriter des milliers de « fantômes génétiques », toutes ces personnes sans actes de naissances conformes et donc sans existence juridique, c’est l’occasion rêvée d’interpeller les consciences des uns et des autres, acteurs de la chaîne d’enregistrement de tous les faits de l’état civil et la communauté qui, sans le savoir peut-être, participe à l’échec des pronostics de développement au moment même où la communauté internationale appelle à l’intégration de tous pour un développement de tous.
Avec Jean Mineur Ondo
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