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Les femmes de plus en plus engagées
Selon les statistiques de l’INS (Institut National de la Statistique), le Cameroun compte 37,5% de femmes entrepreneurs. Bien que encore mitigé, ce taux est la preuve de l’engament de la femme camerounaise qui pense de plus en plus que l’avenir est dans l’entrepreneuriat. En effet, loin des stéréotypes dentant, les femmes camerounaises ne souhaitent plus être en marge de l’économie nationale. Elles sont plusieurs à se lancer dans les activités lucratives en vue de tirer profit et autres dividendes de leur activité.
L’idée pour la plupart des femmes interrogées est de lutter contre le chômage et la précarité. Mais aussi et surtout d’acquérir une indépendance financière dans un monde global où, il est utopique de tout attendre de l’homme ou de son conjoint. Selon un article publié le 22 janvier 2022, par « Afriveille », le taux de chômage a augmenté de 6,1% au Cameroun avec un pourcentage plus élevé chez les femmes.
Des contraintes qui persistent
Bien que l’implication de la gente féminine est sans cesse croissante, il reste que ces derniers continuent d’être victimes des contraintes qui entraventleurs démarches entrepreneuriales. Les tracasseries administratives et fiscales, le regard social, la peur et le refus volontaire de se lancer, les difficultés de financement sont là les quelques maux qui sapent encore un plus important engagement de la femme dans le complexe secteur de l’entrepreunariat. Une situation qui ne favorise pas notre convergence vers les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Des perspectives à l’horizon
Il est donc indéniable vu l’urgence de promouvoir l’entrepreneuriat féminin afin que les femmes ne soient pas des fardeaux, mais qu’elles soient des leaders et produisent de la valeur afin d’être des moteurs de développement de l’Afrique. Cela passera tout d’abord par l’engagement de chacune dans ce chemin, la formation dans les secteurs précis où elles vont s’engager, l’adoption de réformes par l’État en vue de faciliter et encourager la création d’entreprise par les femmes, l’accès au crédit , promouvoir la migration du secteur informel vers le secteur formel, et encourager davantage l’éducation de la jeune fille.
Source : United Africa
Suzanne Mahot
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