Le Mouvement Paralympique s’invite dans les régions du Sud
Il est désormais révolu l’époque où les personnes vivant avec un handicap étaient obligatoirement taxées d’«inaptes à la pratique du sport » dans les établissements scolaires et autres sphères de la société : une stigmatisation qui a contribué à endormir plusieurs talents au cours des décennies passées.

La sensibilisation et la protection des « droits de l’homme et des libertés» aidant, l’éclosion du para-sport va apporter un nouveau paradigme qui graduellement prend place dans les esprits désormais : faut faire une place aux sports adaptés et permettre aux personnes vivant avec un handicap de s’exprimer et s’épanouir car la pratique du sport permet à qui s’y prête de garder un corps saint.

Et parce que le monde est un village planétaire, va falloir rivaliser d’adresse dans une saine émulation avec les sportifs d’autres horizons : les 3 participants de l’équipe camerounaise aux jeux mondiaux de Londres (2012), Rio (2016), et Tokyo (2020) sont des signaux forts que le Cameroun ne compte pas jouer les figurants aux éditions à venir.

Il est donc important de passer à la détection des talents cachés dans les établissements scolaires et les communautés, et ceci passe par une vulgarisation du para-sport et l’organisation de compétitions locales : une bataille que la Comité National Paralympique Camerounais (CNPC) compte bien remporter grâce à ses démembrements dans les régions qui auront la lourde mission de dénicher les futures Lions Indomptable du para-sport.

Mais pour le moment, le chantier le plus urgent reste l’installation des Responsables Régionaux dont le ballet initialement prévu à Ebolowa pour la Région du sud a été reporté pour des raisons diverses.                                                    

Avec Jean Mineur Ondo

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