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Du haut de ses 1M44 de taille, et par son slogan « devenir une femme d’impact aujourd’hui », Adeline Tsopgni, a su se faire une place au panthéon des jeunes modèles du Cameroun, par sa détermination et ses actions. Pendant ses études secondaires, elle s’est habituée à être en tête de liste en étant toujours parmi les meilleurs de sa classe. Elle a été tour à tour présidente du Club espagnol et membre du Club journal de son lycée. Elle obtient son Baccalauréat A4 espagnol en 2018, au Lycée Bilingue de Dschang. Passionnée par les métiers de la communication, la jeune dame suit parallèlement une formation en journalisme et communication radio au sein de la Radio Yemba.
Un an plus tard (en 2019), alors à l’université de Dschang, Adeline Tsopgni devient la toute première femme présidente du Club débat et leadership. Une fois à la tête de cet organe jeune, elle a comme objectif, la promotion du leadership jeune surtout celui de la jeune femme. Elle organise par la suite, plusieurs activités telles que des conférences, formations, compétitions et réussit à inspirer plusieurs femmes qui deviennent par la suite présidentes de club et délégués d’étudiants au sein de l’université qui les accueillent. En 2021, elle obtient sa licence en Droit et Science politique et décide de s’intéresser à l’étude de la situation de son pays caractérisée par des crises sociopolitiques à l’instar de la crise qui secoue les régions du Nord et Sud-Ouest, ceci avec le concours de la Fondation Allemande Freidrich Ebert.
Ses convictions
Pour associer la théorie à la pratique, Adeline Tsopgni opte pour une formation en leadership, gestion de crise et résolution des conflits et intègre la convention des femmes pour la paix au Cameroun. Par la force de son dynamisme et ses compétences, elle est promue coordonnatrice régionale pour la région de l’ouest. C’est ainsi qu’elle apprend auprès des plus expérimentées les techniques de résolutions pacifiques des conflits et de médiation. Elle a d’ailleurs joué le rôle de Médiateur pendant les toutes premières négociations des femmes pour la paix au Cameroun qui se sont tenues du 21 au 23 septembre 2022 au palais des congrès à Yaoundé.
Jeune dame qui se distingue par ses capacités en prise de parole en public, Adeline Tsopgni traîne avec elle, un long parcours en Art oratoire. Elle a d’ailleurs remporté plusieurs prix régionaux de compétition d’art oratoire et s’est spécialisée dans la formation des orateurs et la formations des formateurs en Art oratoire. Elle a formé plusieurs jeunes, élèves et étudiants en 2021 et 2022 pour la compétions nationale « Parole en liberté ». Aujourd’hui elle est la présidente de la Cameroon Debate Association, la principale organisation nationale de promotion de l’art oratoire.
Ses ambitions et projets
Femme très ambitieuse, la jeune Adeline Tsopgni voit plus loin que le bout de son nez. Bien que venant d’une famille très modeste, elle souhaite pouvoir aller très loin dans le travail, la décence et la promotion des valeurs Africaines. Elle souhaite inspirer les autres jeunes (plus précisément les femmes) pour qu’ensemble, ils puissent bâtir un Cameroun riche et prospère. Pour ce faire, elle travaille déjà avec certains jeunes dans plusieurs domaines. Elle est la fondatrice de l’association « Her Impact », une organisation de femmes et d’hommes qui défend les droits de la femme et de la jeune fille. Elle est aujourd’hui députée jeune de la ville de Dschang, la toute première que cette circonscription du département de la Menoua ait connue.
Adeline Tsopgni s’intéresse aussi à la vie politique de son pays et ne manque pas de promouvoir l’engagement civique et citoyen. Elle croit aux valeurs républicaines, et est de ceux-là qui pensent que la justice sociale est plus importante. Raison pour laquelle elle est prête à défendre les droits du citoyen, se battre pour le peuple, pour ses droits et ses valeurs. En tant que député jeune, son projet est orienté vers la promotion du civisme et de l’engagement citoyen, afin de pousser les jeunes à participer au processus de prise de décision au plan local et national. Deux projets Majeurs sont le pilier de son action de député jeune notamment, l’organisation de trois (03) grandes conférences sur le civisme et la participation citoyenne et les Opérations 1000 Inscrits sur les listes électorales.
Toujours plus haut
Et au terme de sa mandature, Adeline Tsopgni souhaiterai marquer les esprits au travers de ses réalisations. « Nous n’avons qu’un an de mandat et il s’achèvera le soir du 11 février 2024. À cette date, j’aimerais avoir fait mon devoir de parlementaire jeune qui est d’abord celui de la communication autour du concept de député jeune et la sensibilisation de la population sur le civisme et la participation citoyenne, la promotion de la santé sexuelle et l’entrepreneuriat. J’aimerais affirmer avoir inscrit plus de 5000 personnes (surtout les jeunes) sur les listes électorales à travers le concept Opération 1000 jeunes inscrits sur les listes électorales qui va se tenir en 05 phases dans les 05 arrondissements de la Menoua. Je serai également contente de pouvoir affirmer que grâce au projet de formation de jeunes dans les métiers de la mode Africaine on a pu former 100 jeunes (moto taximan et filles mères) en coutures, customisation et de décoration », affirme-t-elle.
Elle reste cependant concentrée sur l’objectif principal et ne se laisse pas entendre à un second mandat. « C’est une question assez délicate, car l’atmosphère politique de 2025 sera très mouvementée avec les trois élections qui doivent en principe avoir lieu à la même année. L’élection présidentielle ; l’élection municipale et l’élection législative. Ce que je peux dire actuellement, c’est juste qu’on se prépare à tout. Si l’occasion se présente pour qu’on se jette à l’eau, on le fera. Cependant ce qui me tient le plus à cœur après ce mandat, c’est le combat pour l’engagement citoyen des jeunes surtout la jeune femme que je vais continuer à mener au-delà de mon mandat », conclut-elle.
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