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Contraintes techniques et déplacements des réseaux
Selon Armand Romuald Njiba Bami, inspecteur général chargé des questions techniques au ministère de l'Habitat et du Développement urbain, la section urbaine de l'autoroute est confrontée à des problèmes d'expropriation et de déplacements des réseaux. Les plans des concessionnaires ne correspondent pas toujours à la réalité sur le terrain, ce qui nécessite des ajustements et des collaborations pour déplacer ces réseaux. Des défis particuliers ont été rencontrés à l'échangeur de Nsimalen, où un réseau souterrain Camwater avec un drain de grande dimension devait être pris en compte. Il est important de noter que ces difficultés ne sont pas dues à une inertie de l'administration, mais sont inhérentes à des projets complexes prenant en compte l'environnement des autres projets routiers.
Incertitudes quant au financement
La question du financement reste floue, et aucune information n'a filtré quant à sa disponibilité ou non. Pourtant, il y a un an, le ministère de l'Habitat et du Développement urbain assurait que le financement serait bouclé en 2022. Il est attendu que l'issue des études fournisse une clarté quant à un éventuel accord de la haute instance du pays pour la signature d'un mémorandum d'entente avec l'entreprise Sistemecs en vue du financement et de la réalisation des travaux de la section urbaine. Le budget prévisionnel pour les travaux s'élève à 200 milliards de Fcfa, hors coûts d'indemnisation, avec une augmentation par rapport à l'estimation initiale de 154 milliards de Fcfa.
La section urbaine de l'Autoroute Yaoundé-Nsimalen attend toujours le démarrage effectif de ses travaux de construction. Les contraintes techniques liées aux déplacements des réseaux ainsi que les incertitudes en termes de financement continuent de retarder la réalisation de ce projet majeur pour l'amélioration de la mobilité urbaine. Il est essentiel que ces défis soient résolus pour que la section urbaine puisse finalement être mise en œuvre et contribuer au développement de la région. La patience et la collaboration entre les différentes parties prenantes restent indispensables pour surmonter ces obstacles et mener à bien ce projet d'infrastructure vital.
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