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Déjà un mois que la situation perdure. Ces camerounais dont 11 hommes et 7 femmes sont partis de leur pays pour le Congo le 25 juin, une fois arrivés à Ouesso, une ville du nord de la République du Congo, ils ont pris le bus pour Brazzaville. Chemin faisant ils vont tomber sur des contrôleurs routiers. Il se feront normalement identifier. Les éléments de forces de l'ordre qui les ont identifiés vont exiger que chacun d'eux donne une somme de 20000 francs CFA. Pour qu'ils puissent poursuivre leur voyage. Ils vont s'y opposer mais vont quand même leur remettre une somme de 90 000 francs. Après avoir perçu cette somme, les dits éléments de forces de l’ordre vont appeler Brazzaville pour dire qu'il y a des Camerounais suspects qui ont été interceptés lors du contrôle. C'est ainsi que la police et les agents de la Direction Générale de la Sécurité Territoriale du Congo viendront les chercher, puis les conduire à la Dgst située au quartier de Brazzaville, où ils sont jusqu’à ce jour, séquestrés et détenus injustement dans des conditions inhumaines, depuis bientôt un mois. À la Direction Générale de la Sûreté Territoriale du Congo après avoir procédé à une autre identification, on leur fera savoir qu'ils sont arrivés à une période sensible et qu'ils seront libérés après les élections. Chose qui n'a pas toujours été faite jusqu'à ce jour.
Ayant pris connaissance de la situation, la communauté camerounaise au congo s'est précipitée à l'ambassade du Cameroun située à Brazzaville pour rendre compte à l'ambassadeur. ce dernier leur promettra de se pencher sérieusement sur l'affaire et les faire libérer le plus rapidement possible, promesse qui n'a pas été tenue. Il est à noter que parmi ces compatriotes, certains sont tombés gravement malades à cause des conditions de leur séquestration. Vivement que les autorités camerounaises se penchent sérieusement sur cette affaire.
Berdiane Tchoubou
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