Mayo-Tsanaga : AJERED-MT plante 2 413 arbres en 5 ans
L'Association des Jeunes Réunis pour le Développement du Mayo Tsanaga (AJERED-MT) vient de planter 50 arbres fruitiers ce matin au Siège National de l’Association pour le Développement du Mayo Tsanaga (ADEMAT), totalisant ainsi 2 413 arbres plantés dans le département au cours des cinq dernières années. Ces plantations ont eu lieu notamment dans les arrondissements de Mokolo, Mogode, et Soulede Roua.

Comme chaque année, AJERED-MT n'a pas dérogé à la règle ce 11 novembre 2023. L'association, sous la direction de Hamadou Bayeguet, vient d'embellir les environs de l’Association pour le Développement du Mayo Tsanaga d’arbres fruitiers. Cette initiative, baptisée "Opération un jeune, un arbre planté dans le Mayo-Tsanaga", en est à sa 5ème édition. Le choix du site de l’ADEMAT a été une promesse de l'association AJERED-MT lors de la dernière assemblée générale de l’Association pour le Développement du Mayo Tsanaga (ADEMAT). « Nous avons planté ces arbres avec les cocoom, un dispositif pour l'arrosage goutte à goutte, adapté pour planter les arbres en cette période », explique Hamadou Bayeguet, qui en profite pour remercier le Bureau Exécutif National de l’ADEMAT pour leur collaboration.

Cette activité a été organisée avec l'accompagnement du Délégué Départemental de l'Environnement et de la Protection de la Nature du Mayo Tsanaga, du Délégué d'Arrondissement de la Jeunesse et de l'Éducation Civique de Mokolo, et de l'ONG ADES, qui a mis à leur disposition le dispositif cocoom adapté pour l'arrosage en saison sèche. « Nos remerciements vont à ces acteurs importants », exprime Hamadou Bayeguet.

Un objectif de 10 000 arbres

Un objectif de 10 000 arbres Dispositif Cocoom adapté pour l'arrosage

Malgré les actions déjà menées, l'Association des Jeunes Réunis pour le Développement du Mayo Tsanaga reste très ambitieuse. « Notre sentiment est celui de satisfaction et de confiance. Nous sommes convaincus qu'ensemble, nous pouvons lutter contre les dérèglements climatiques par la restauration du talus végétal, qui passe par la plantation d'arbres, car notre flore est victime de la pression démographique, facteur de la coupe abusive du bois de chauffe. Nous avons fixé l'objectif de 10 000 arbres d'ici 2030, et nous sommes confiants que nous y parviendrons en conjuguant nos efforts avec les partenaires du secteur de l'environnement, car l'environnement est un pilier des Objectifs de Développement Durable (ODD) », nous informe Hamadou Bayeguet.

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