Tout sur le décès de Doriane Donfack Edongo

Par Gaël José Bekono

Dans la recherche de la vérité sur cette situation délicate, nous nous sommes appesantis sur des synthèses des informations qui nous étaient livrées. Nous lisons alors dans une enquête menée par notreconfrère SM, GPM, Cyrille De Fopossi pour le Journal citoyen MenouActu, un récit un peu plus controversé avec des détails autrefois peu connus de l'opinion.

Selon cette source, Doriane a soutenu  son DIPET 1 au département de génie-civil, option bâtiment et travaux publics (BTP) sur le thème : Étude, conception et dimensionnement d'un R+3 à usage d'habitation cité universitaire et a obtenu la mention excellent, le samedi 11 Juin 2022. Une semaine après, soit le samedi 18 juin, de retour de chez sa sœur aînée aux environs de 15h, Doriane se rend dans une boutique et s'achète un pain qu'elle partage avec une maman voisine à sa tante où elle habitait. Quelques minutes après, elle commence à avoir des douleurs à l'estomac accompagnées de vomissements. Transportée dans une clinique de la place à Douala, elle va recevoir des médicaments et une perfusion qui vont calmer les douleurs, calmant en même temps les inquiétudes de sa mère dame EdongoClaire de l'autre côté, à Dschang. Tout allait bien pour Doriane de 20h à 22h, heure à laquelle elle a eu les derniers échanges téléphoniques via WhatsApp avec sa génitrice. C'est à 3 heures que les douleurs vont reprendre, cette fois-ci au bas-ventre, accompagnées de crampes au niveau des pieds. À 4h, elle va respirer à peine jusqu'à rendre l'âme.

Dès lors, plusieurs versions de sa mort vont voir le jour :  avortement, empoisonnement, kystes.

Morte d'avortement ?

La thèse de l'avortement aurait été avancée dans les réseaux sociaux par plusieurs individus, notamment un des cousins de Doriane qui n'avait d'ailleurs pas de liens profonds avec elle d'après la famille.

Ce dernier est celui qui aurait déclaré que des messages allant dans ce sens se trouvaient dans le téléphone de la défunte, tout comme des produits d'avortement qu'il aurait trouvé dans sa chambre après l'avoir forcée.

Une thèse que rejette la famille et certains de ses amis. Sa mère déclare: « Doriane a saigné le 8 juin étant chez sa grande sœur et son ovulation devait normalement avoir lieu le 22 juin». Pourtant Doriane va décéder bien avant.

Son père réfute lui aussi cette thèse d'avortement car dit-il, « Doriane devait bientôt travailler et pouvait bien s'occuper de son enfant ».

Morte de Kyste?

Cette hypothèse est liée à la boule trouvée près du pancréas lors de l'autopsie traditionnelle. Une hypothèse qui semble elle aussi ne pas tenir, notamment pour sa mère qui estime « qu'il y'a des gens qui vivent avec le kyste ». Elle déclare d'ailleurs d'avoir elle-même également souffert de Kystes tout comme de grossesse extra.

Un empoissonnement lors de la soutenance ?

Lorsque Doriane arrive à l'hôpital en se tordant de douleurs et après avoir mangé du pain, les médecins pensent immédiatement à une intoxication alimentaire et procèdent à une désintoxication stomacale.

Cependant, le pain de Doriane ne pouvait être empoisonné, puisqu'elle n'est pas la seule à l'avoir consommé et celle qui l'a également consommé est vivante au moment où nous rédigeons ces lignes.

Pourtant, plusieurs de ses camarades estiment par contre que c'est lors de sa soutenance que la jeune fille de 22 ans a été empoisonnée.

Au regard de  toutes ces multitudes d'hypothèses, la famille de Doriane Donfack Edongo serait très controversée face à cette situation. Si d'un côté les parents de Doriane ont conclu à une mort naturelle et n'accusent personne. D'autres membres de la famille y voient une mort mystique, notamment sa tante, qui invite la défunte à ne pas se reposer tant que le responsable de son décès ne se déshabille en route. Ce qui rend de plus en plus difficile appétissante la recherche de la vérité au sujet de cette lourde perte non seulement pour ma famille de la défunte mais et surtout pour le Cameroun tout entier car c’est tout un cadre de l’administration qui s'en va, dotée d’une formation très utile pour l’émergence du Cameroun