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Quarante années dont il est légitime de dresser le bilan, l’appréciation étant bien entendu fonction autant des angles de lecture, que des orientations idéologiques. Rien de plus normal, le Cameroun étant de par sa loi fondamentale, une démocratie pluraliste.
Du côté des Forces de Défense camerounaises, ces quatre dernières décennies, auront servi de révélateur d’une loyauté sans faille aux Institutions républicaines, loyauté assortie d’un engagement sans faille, voire sacerdotal, couplé à un dévouement et une abnégation sacrificiels dans l’accomplissement du devoir.
Peu après avoir sécurisé la transition pacifique au sommet de l’Etat, l’armée camerounaise exorcisait ses propres démons en s’opposant à la tentative de renversement des Institutions du 6 avril 1984. Deux ans plus tard, nos soldats feront courageusement face aux gaz mortels échappés des entrailles du lac Nyos, pour ensoustraire les populations de Wum, dans la Région du Nord-Ouest.
Le gigantesque incendie du quartier Nsam à Yaoundé, les inondations de Maga dans l’Extrême-Nord, le tragique accident ferroviaire d’Eséka, et plus récemment, le glissement de terrain de Ngouaché à Bafoussam, sont autant de sinistres et de catastrophes dans lesquels l’Armée camerounaise sera intervenue pour en atténuer les effets sur les personnes et l’environnement.
Au plan purement opérationnel, les missions de sécurisation des populations et de préservation de l’intégrité du territoire national se seront singulièrement multipliées au cours des quarante dernières années. De la défense de la péninsule de Bakassi à la chasse aux coupeurs de route, de l’éradication de la piraterie maritime aux combats contre les diverses dénominations du terrorisme, toujours notre armée s’est portée aux avant-postes, avec le soutien de toute la Nation.
Au cours de cette même période, et parallèlement à ses missions cardinales, l’armée camerounaise a davantage mis la dualité de ses capacités à contribution, dans l’appui au processus de
développement de notre pays. De nombreuses voies de communication, des infrastructures médico-sanitaires, scolaires, et de télécommunications seront construites, médecins, ingénieurs, techniciens, infirmiers et enseignants militaires mettant un point d’honneur à œuvrer au bien-être de nos populations.
Il faut dire qu’entre temps, le niveau de la formation, la qualité de l’équipement, les standards de vie et de travail des personnels se seront considérablement améliorés.
En plus d’être un outil de plus en plus performant, l’Armée camerounaise est une référence en Afrique et dans le monde, en termes d’agrégation réussie de la diversité sociologique nationale, de capacités opérationnelles, de formation académique à tous les niveaux, et surtout, d’honneur, de fidélité et de loyauté aux Institutions républicaines.
Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Cyrille Serge Chef de Division Communication - Mindef
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