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En lieu et place de la coercition, lesdits laboratoires à idées ne prônent rien de moins qu’une approche dite globale, parce que prenant en compte la presque totalité des domaines d’activité et des désirs de commodités de la société. Cette prescription en tous points pertinente est toutefois diversement appréciée, selon que l’on est pour la légalité ou pour la sédition.
Du côté de nos pouvoirs publics, le nécessaire est depuis belle lurette entrepris en faveur d’une réponse appropriée aux légitimes revendications de nos populations. D’où la construction, ce bien avant même la cessation des violences, de nombreuses infrastructures socio-économiques, y compris la reconstruction de celles détruites par les agents du chaos.
Eux qui, par suivisme ou par pure méchanceté, dans tous les cas par ignorance, rendent impotents les membres valides de leurs propres familles, réduisent les travailleurs au chômage, font de fières épouses des veuves éplorées, et d’innocents enfants, des orphelins promis à la malnutrition et l’analphabétisme.
Heureusement pour ces personnes vulnérabilisées, l’Etat du Cameroun activement attentif à l’infortune qui les afflige, multiplie gestes de réconfort et initiatives visant à entretenir les conditions d’une vie décente.
Dans ce vaste mouvement ressortissant à la fois de la responsabilité étatique et de la solidarité citoyenne, les orphelins de nos militaires tombés en mission commandée trouvent leur part de chaleur fraternelle. De quoi adoucir la morsure des imprédictibles inconstances de l’existence. De quoi aussi conforter en ces Pupilles de notre Nation, l’amour de la Patrie, et la certitude de l’avènement de meilleurs lendemains.
Campagnes de santé gratuites, dons en denrées alimentaires et en fournitures scolaires, facilités diverses, sont autant des gestes et de faits générateurs d’espoirs et d’espérances qui raccourcissent inexorablement la période tourmentée que traversent certaines des régions de notre pays.
Ceci pour le plus grand désespoir de ceux ayant tablé sur ladite tourmente, ou plutôt sur sa durée, pour se constituer de confortables rentes viagères. Peu importe que ces fortunes malhonnêtement accumulées soient également maculées du sang des crédules qui leur auront naïvement fait confiance.
C’est à ces personnes trompées, spoliées puis trompées ; c’est à ces personnes fugitives obligées de partager le gîte et le couvert des bêtes sauvages que s’adressent les centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration. Une sorte de seconde chance, une sorte de planche de salut, pour toutes celles et tous ceux qui en décidant de déposer les armes, s’engagent à repartir du bon pied dans la vie.
Les succès de leurs prédécesseurs dans l’aventure épique de retour à la légalité républicaine ne méritent-ils pas d’être réédités ? Le défi n’est-il pas à leur portée ? En tout cas, s’ils manifestaient la volonté de le relever, ils en recevront les moyens.
Et pour revenir à notre fameuse équation, en cette veille de rentrée scolaire, l’occasion de retrouver la communauté du savoir est trop belle pour ne pas être saisie. Au risque de conjuguer le futur, sur le mode des éternels regrets.
Tous à l’école ! Back to School !
Capitaine de Vaisseau
Atonfack Guemo Cyrille Serge
Chef Division de la Communication -Mindef
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