Démocratie et engagement citoyen : Le Conseil Nouveau Sommet Afrique France sensibilise les jeunes de la région du Nord
C’était à l’occasion d’un séminaire organisé le samedi 17 décembre 2022 à l’hôtel Relais St Hubert de Garoua dans le cadre du projet « Action citoyenne ».

C’est sous le thème : « Démocratie et engagement citoyen : Comment réinventer la gouvernance des pays en dessous du Sahara ? », que le Conseil Nouveau Sommet Afrique France (NSAF) a mobilisé les jeunes de la région au tour d’un atelier d’échange. La promotion de la participation des jeunes dans le processus de démocratisation étant l’un des soucis majeurs du NSAF, ce Conseil a rassemblée les jeunes de la région du Nord et ses environs pour un réarmement morale et un engament plus actif à cette fin.

A l’occasion de ces échanges modérés par le jeune leader Betseto Bebeto Bertrand, on a dénombré un panel de haut volt, composé du Président du Conseil National des Jeunes du Cameroun (CNJC) pour le Nord, Alpha Abdel, du Chef de l’antenne local de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés, Issa Mohamadou, du Professeur Mefire Ngouyamsa, du Dr Ayanawa Philippe, du Dr Blama Alexis, et de Ateki Seta Claxon. Un panel expérimenté qui a favorisé les échanges avec les étudiants/chercheurs ainsi que des représentants du Conseil municipal jeune de Garoua et des représentants des Organisations de la Société civile.

Betseto Bebeto Bertrand, modérateur de l'atelier

Depuis 1990 l’Afrique s’est ouverte à la démocratisation et la bonne gouvernance.  La question de la démocratie étant en effet au centre des échanges de ce jour, s’est vu définir comme un système de gouvernance ou encore un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions politiques par le vote. Ces citoyens constitués en majorités des jeunes vivant au Cameroun sont soutenus par l’État. C’est la raison pour laquelle dans ses propos, Issa Mohamadou a démontré par des arguments que la jeunesse a une place de choix dans la société actuelle, elle est favorite dans les municipalités, présentent à travers les députés jeunes, et les conseillers communaux. La jeunesse camerounaise se veut donc responsable car elle détient la clé du développement du pays, la création de tout un ministère à elle consacrée est d’une grande importance. Mais alors elle ne doit pas omettre le respect de l’autre, elle doit promouvoir la paix et la cohésion sociale, le bien être, le respect des droits de l’Homme et des libertés de Garoua pour soumettre et réaliser leurs différents projets. Aussi, cette antenne met à la disposition des étudiants une bibliothèque pour leurs différentes recherches.

Parlant de la démocratie dans les pays en dessous du Sahara, Guyenne, B. affirme dans La démocratie en Afrique : « Dans les pays Situés au Sud du Sahara, la fragilité et la difficulté des expériences démocratiques sont un problème ancien qui n’a pas surgit ex nihilo lors de la dernière vague de changement des années 1990. Il existe une littérature abondante sur la période récente. Le principe de clivage qui la traverse oppose les auteurs optimistes qui affirment que les sociétés africaines s’avancent par des voies imperceptibles vers la démocratie et des observateurs pessimistes qui pensent que les élites africaines ne souhaitent pas introduire des règles du jeux qui risqueraient de leur faire perdre leurs positions… Entre démocratie et non démocratie, les expériences africaines actuelles se situeraient en moyenne et avec une faible variance, dans une Zone intermédiaire de régime hybride ». Les points de vue sont alors diversifiés sur la question de la démocratie en Afrique subsaharienne. Le Conseil Nouveau Sommet Afrique France (NSAF) quant à lui propose des pistes aux pays d’Afrique subsahariens pour l’amélioration de la gouvernance à travers la participation citoyenne, l’élection libre, l’État de droit.

Photo de famille à l'occasion de l'atelier

Les jeunes de la région du Nord, à savoir ceux de la Société civile et académique réunis à cette occasion autour des panelistes retiendront que la population africaine a besoin des réalisations démocratiques. Il est important de favoriser une relation de cohésion sociale entre les dirigeants et les dirigés du continent africain en générale et ceux du Cameroun en particulier. Une cohésion qui sera effective avec la participation active des jeunes dans le renforcement des valeurs démocratiques.

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