vues
En effet, pour la 12e fois consécutive, à l'initiative de l'UNESCO,est célébrée ce jourà travers le monde, la Journée mondiale de la Radio.
Au Cameroun comme dans le reste du monde on a une pensée à tous ceux qui travaillent dans ce média.
Il est à relever que la journée mondiale de la radio a été en effet proclamée en 2011 par les Etats membres de l’UNECO et adoptée l’année d’après par l’Assemblée générale par des Nations unies (ONU) en tant que Journée internationale. De ce fait, à l'occasion de la Journée mondiale de la radio 2023, l'UNESCO souligne que la radio indépendante est un pilier de la prévention des conflits et de la consolidation de la paix.
En effet, la guerre, en tant qu'antonyme de la paix, signifie un conflit armé entre des pays ou des groupes au sein d'un pays, mais peut également se traduire par un conflit de récits médiatiques. Le récit peut accroître les tensions ou maintenir les conditions de la paix.
Ainsi, en informant le grand public, les stations de radio façonnent l'opinion publique et créent un récit qui peut influencer les situations et les processus décisionnels nationaux et internationaux.
De ce fait, l'amélioration des normes et des capacités journalistiques de la radio doit être considérée comme un investissement dans la paix.
La radio étant par ailleurs, un outil puissant pour célébrer l'humanité dans toute sa diversité, constituant de ce fait, une plate-forme pour le discours démocratique, nous dit le site de l’Unesco, ce qui est tout à fait vrai au Cameroun comme ailleurs.
Ainsi, les émissions de radio peuvent célébrer la diversité humaine et donner une voix à chacun. Aussi, la radio est le média le plus largement consommé, et elle peut être un moyen important pour des personnes d'horizons différents de se comprendre. Selon divers rapports internationaux, la radio reste l'un des médias les plus fiables et les plus utilisés. La guerre naissant dans l’esprit des hommes, et c’est justement dans l’esprit des hommes que la radio a agi pour déconstruire les velléités de bataille, de haine, de rancœur, de stigmatisation, pour bâtir, à la place et avec succès, des réflexes de solidarité, de pardon et de bon voisinage.
Toutefois, l’avenir de la radio est compromis par la main des politiques, qui en font leur instrument de propagande, au péril de l’équilibre social. La radio construit, mais elle détruit aussi, et à la même vitesse, par onde électrochoc. Aussi, la radio devrait symboliser la démocratie partout, y compris au cameroun. C’est la raison pour laquelle la célébration de cette année souligne le rôle de la radio indépendante dans la prévention des conflits et la promotion de la paix.
Malheureusement, il semblerait que certaines personnes n’aiment pas entendre la vérité et font tout pour faire taire les hommes de médias.
À titre d’exemple, Martinez Zogo, qui, été tué de la pire des manières après son enlèvement qui s’est produit le 17 janvier 2023. Son corps en état de décomposition a été retrouvé le 22 janvier 2023 au village Ebogo 3. L’autopsie a révélé qu’il a été battu, sodomisé. Il a reçu des décharges électriques. Il a eu un pied cassé, les doigts et la langue coupés. Une barre de fer lui a été inséré à plusieurs reprises dans un des orifices utiles pour les besoins naturels.
A titre de rappel, Martinez Zogo s’était fait connaître pour son style qui pouvait plaire ou déplaire. Il était l’animateur présentateur de l’émission Embouteillage très suivie dans la ville de Yaoundé, au Cameroun. Et ces derniers mois il a travaillé sur le dossier des lignes 94, 65. Il a ouvertement mis en cause le président directeur général (Pdg) du Groupe L’Anecdote Jean-Pierre Amougou Belinga. Ce dernier a été arrêté le lundi 6 février avec ses collaborateurs parmi lesquels Bruno Bidjang, ses proches comme son beau-père l’ancien colonel Etoundi Nsoé. Les enquêteurs sont à pied d’œuvre pour avoir les véritables assassins et commanditaires de la mort de Martinez Zogo dont le micro a été cassé.
Ajouter un commentaire
0 commentaires