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Cette déclaration intervient dans le cadre de la célébration le 12 octobre dernier, de la Journée africaine de lutte contre le faux médicament.
Comme actions en vue pour tuer ce mal, il est annoncé à moyen terme, la mise en place d'une Agence Nationale du médicament au Cameroun. Mais dans l'immédiat, plusieurs initiatives ont été entreprises à l'instar notons , cette vaste campagne de sensibilisation/ répression, avec une concertation des Ministres impliqués dans la lutte sous le haut patronage du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, pour mieux définir et comprendre les rôles de chaque administration.
Par ailleurs, une convention de collaboration avec l'Association des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC) a été signée, pour la fermeture des boutiques et vente des médicaments et aussi, l'inscription dans le cahier de charges, des agents responsables de lutter contre l'occupation anarchique de la voie publique.
Soulignons également la relance du processus de signature et de ratification de la convention médicrime, qui met en exergue les aspects de crimes pharmaceutiques et les risques pour la santé, s'agissant de la contrefaçon.
Cependant, il convient de souligner que cette répression à venir n'occulte en rien toutes les actions déjà menées en faveur de la lutte contre le médicament de la rue. Il s'agit notamment de la fonctionnalité de la plateforme de coordination des structures de régulation pharmaceutique, avec comme corrolaire une bonne régularisation du système d'approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels; la surveillance effective du marché pour éviter l'infiltration dans les structures du Système National d'Approvisionnement en Médicaments (SYNAME); le contrôle à l'importation qui a permis de détecter des conteneurs de produits pharmaceutiques non conformes; des saisies -destruction de plusieurs stocks(206 en 2021); ainsi que cent cinquante poursuites judiciaires pour la même année, avec une dizaine de personnes condamnées avec sursis de 30 jours à 2 ans de prison. pour ne citer que celles-là.
La lutte s'est poursuivie cette année, avec l'intensification des saisies de stocks dans les grands sites de la cité capitale.
En rappel, est considéré comme faux tout produit dont l'acquisition n'a pas suivi la voie normale. Le médicament est un élément essentiel pour la santé des populations. Il constitue l'un des pôles les plus élevés des dépenses de santé des ménages (50% environ). L'Etat perdrait près de trente trois milliards deux cent millions de FCFA, soit 7,0% des dépenses en santé.
La mise à terme à l'anarchie sévissant dans ce secteur, permettra non seulement de protéger les populations, mais aussi d'aider l'Etat à engranger de gros bénéfices.
" Street drugs kill and we are all responsible"
Marcelle EPEE/ Celcom/ Minsanté
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