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Le Président du Comité National de Lutte contre le VIH/Sida a souligné les problèmes fondamentaux provoqués par la drogue, tels que l'insécurité, les impacts économiques, les menaces pour la paix et les problèmes de santé publique. Ceci démontre clairement l'importance de la consommation de drogue en tant que facteur déterminant dans la propagation de cette maladie.
D'après les rapports de Synergies Africaines, la prévalence du VIH/Sida au Cameroun est passée de 5,5% à 2,7% au cours des 20 dernières années grâce à leurs efforts, mais beaucoup reste à faire, notamment chez les jeunes où 31% des personnes infectées ont entre 15 et 24 ans. De plus, les jeunes de 14 à 24 ans sont les principales victimes de cette pandémie, avec 6 nouvelles infections sur 10, et les filles sont 9 fois plus touchées que les garçons.
Les deux porte-paroles des 130 pairs éducateurs ont exprimé leur reconnaissance envers le Président de la République et la Première Dame pour leur attention portée à la jeunesse. Ils ont réaffirmé leur engagement à sensibiliser, éduquer et diffuser des messages de prévention sur les dangers de la drogue auprès des jeunes via les réseaux sociaux.
Les jeunes pairs éducateurs, également appelés les "Combattants de Madame Chantal Biya", sont recrutés, formés et déployés dans les dix régions du pays. L'objectif de l'édition 2023 de cette campagne, intitulée "Les drogues tuent et nous exposent au VIH/Sida", est de recruter 800 jeunes pairs éducateurs. Sur le terrain, en plus d'informer, d'éduquer et de sensibiliser les jeunes, ils auront pour mission de promouvoir le dépistage volontaire, de fournir des informations et une orientation aux personnes séropositives, et de sensibiliser contre la consommation de drogues.
Le Dr MANAOUDA Malachie, lors de son discours, a exprimé sa gratitude envers tous les participants à la cérémonie, en particulier la jeunesse camerounaise engagée dans cette grande et importante campagne initiée par Madame Chantal Biya, ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA.
Cette initiative contribuera à protéger de nombreux jeunes de ces fléaux, car des vacances sont agréables, mais des vacances sans Sida sont encore meilleures.
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