Epinglée par le gouvernement, Nourane Foster dénonce une cabale « politico-médiatique » contre ses produits « embellissants »

En effet, en date du 9 aout 2022, la chaine de télévision France 24 a diffusé un reportage sur l’un des produits de Nourane Foster, dont les vertus embellissantes. Choquée, l’opinion publique s’est dressée contre la démarche de la députée, l’accusant de promouvoir la dépigmentation.

Dans le même sillage, le ministre de la Santé, Manaouda Malachie a commis une sortie où il invitait la cible à « ne pas utiliser » ces produits, toxiques pour la santé.

Nourane Foster réagit et accuse…

Sur sa page Facebook dans la soirée du 10 aout 2022, la femme d’affaires a non seulement accusé la chaine France24, auteure de ce reportage d’avoir menti, mais aussi le ministre de la santé publique Malachie Manaouda, qui selon elle, a sapé ses efforts dans l’entreprenariat depuis 10 ans.

« 10 ans de rêve, 10 ans d'espérance, 10 ans d'innovations, 10 ans d'inspirations et de courage. Le chemin s'arrête ici. J'annonce officiellement la fermeture de toutes les Agences Nourishka au Cameroun. La cabale politico-médiatique a eu raison de nous. Merci à tous ceux qui auraient voulu au moins qu'on me permette de dire un mot. Merci aux milliers de clients. Ce fut une relation spéciale », a-t-elle formulé dans un premier temps.

Dans le prolongement de son déroulé, l’élue du Wouri-Est accuse la chaine France24 d’avoir menti dans son reportage, et de n’avoir sélectionné que des extraits préjudiciables à l’image de ses entreprises. « La Chaîne française France24 gagne. L'entreprise camerounaise Nourishka ferme. Tout un tissu de mensonges accablant nos efforts, les efforts de tous ces centaines de jeunes Camerounais. Aucune investigation, juste des allégations coupées et montées de toutes pièces qui ne reflètent en rien la réalité. J'encourage toutes les femmes Entrepreneures dans les domaines de ne pas lâcher, ni baisser les bras.  L’entreprenariat est difficile. Mais il vaut la peine d'essayer quand même », a-t-elle en commentaire, au cours d’un échange avec ses abonnés.

Précisons le ministre de la Santé Publique a interpellé l’Ordre national des Pharmaciens du Cameroun et de la Société Camerounaise de Dermatologie (SCD) à réagir et sans doute à prendre des mesures qui s’imposent le retrait systématique de ces produits des rayons pharmaceutiques.