vues
Le 6 mars prochain à Johannesbourg en Afrique du Sud, se tiendra une grande réunion de PEPFAR, qui a pour but de procéder à la planification du programme sur deux années. Au cours de cette rencontre qui regroupera les partenaires du Gouvernement américain, la société civile, ONUSIDA entre autres, il sera présenté la nouvelle stratégie destinée à élargir les activités du plan d'urgence américain, pour mettre fin à l'épidémie du VIH/sida dans le monde.
Pour ce nouveau programme, l'Organisation sollicite que le Cameroun, a travers le Dr MANAOUDA Malachie, en assure la direction. Parmi les raisons de ce choix, le Cameroun va bientôt arriver au stade du contrôle de l'épidémie au moyen des "trois 95", objectif principal dudit programme.
Il était question au cours de ces échanges d'une trentaine de minutes entre le ministre de la Santé Publique et M. Christopher J. LAMORA, ambassadeur des États-Unis au Cameroun de faire le tour de la collaboration sanitaire entre le Cameroun et le Gouvernement américain.
Le diplomate américain qui était accompagné pour la circonstance des responsables de plusieurs programmes américains dont PEPFAR, Centers For Disease Control and Prevention(CDC), Peace Corps, et USAID, a témoigné la satisfaction et les encouragements de la partie américaine, pour les efforts consentis par le Gouvernement camerounais, afin de faire du bien-être des populations, une priorité majeure de son programme directeur.
Pour le patron de la santé, bien que des efforts soient visibles, plusieurs obstacles restent néanmoins à relever. Dans le domaine de la lutte contre le VIH /Sida, les goulots d'étranglement se situent au niveau de trois régions à savoir : le Sud, l'Est et le Centre. La tranche d'âge la plus affectée est celle de la jeune fille de 15 à 25 ans. Par ailleurs, la santé communautaire, qui est la solution à l'amélioration de la qualité des soins des populations, a besoin d'être mieux organisée avec le statut des agents de santé communautaire (ASC). Ces derniers ont besoin d'être bien outillés pour mener à bien les activités qui leur sont dévolues. C'est pourquoi, a-t-il dit, travailler avec ces organisations américaines est donc une nécessité parce qu'elles aideront le pays à atteindre ses objectifs en matière de santé publique.
Marcelle Épée/Celcom/Minsanté
Ajouter un commentaire
0 commentaires