Hôpital Laquintinie : La dépouille d’une avocate introuvable à la morgue
Douala, la plus grande ville du Cameroun et l'un des principaux centres économiques de l'Afrique centrale, est récemment secouée par un triste événement : la disparition du corps d'une avocate à la morgue de l'hôpital Laquintinie. La famille de la défunte, Yvette Thérèse Chantal Tchoumba Mengué, pointe du doigt les dirigeants de l'hôpital pour cette négligence choquante.

Le corps d'Yvette Chantal Tchoumba a été déposé le 12 juin dernier à la morgue de l'hôpital Laquintinie de Douala. Cependant, quelques temps plus tard, Martial Ngué, son compagnon, est venu le récupérer en catimini, sans en avoir informé la famille de la défunte. Il aurait utilisé un acte de mariage pour tromper la vigilance du responsable de la section.

La famille Tchoumba, désireuse d'organiser des obsèques dignes pour Yvette, envisage une réunion avec Martial Ngué afin de trouver un terrain d'entente. Cependant, la famille n'est pas la seule à être outrée par ce retrait "abusif" du corps de Chantal. Ses collègues avocats sont également en colère, à la fois contre le prétendu mari, Martial Ngué, et contre l'hôpital qui a permis cette situation. Maitre Cécile Mireille Mbiiga Etia exprime sa frustration dans une lettre intitulée "ainsi s'achève la vie d'une dame, ou le bal des vautours". Elle dénonce l'imposture de celui qui a retiré clandestinement le corps de sa consœur et exprime sa colère envers les événements qui ont conduit à cette situation tragique.

La réalité est que la famille Tchoumba, qui a pris soin de la défunte jusqu'à son décès, a dû récupérer son corps dans une maison lugubre, située dans un quartier peu recommandable de Douala. Les mots utilisés par Maitre Cécile Mireille Mbiiga Etia reflètent l'indignation de toutes les personnes touchées par cette affaire : "Quel alliage machiavélique ! Tu as laissé quelqu'un mourir dans la rue et tu prétends que son corps a de la place dans ton cerveau ?".

Il est crucial que les dirigeants de l'hôpital Laquintinie prennent les mesures nécessaires pour éviter de tels incidents à l'avenir. Le respect de la dignité des défunts et le soutien aux familles endeuillées doivent être des priorités absolues dans le fonctionnement des morgues hospitalières. La population de Douala, ainsi que la communauté juridique, attendent des réponses et des mesures concrètes pour assurer que de tels événements ne se reproduisent plus.

Je suis bien entourée parceque je le vaux bien.

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