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En effet, les rois et chefs traditionnels du Moungo ont rappelé à l’ordre leurs pairs de la région de l’Ouest et de la communauté Bazou plus précisément.
Les gardiens de la tradition, s'offusquent dans le dit communiqué d'avoir été traités de simples «appréciateurs » par la communauté Bazou, d'un mets dont ils sont pourtant propriétaires.
De ce fait, le président de l’association des Rois et Chefs traditionnels du Moungo, sa Majesté Eboa Etouke, interdit donc formellement à tous les chefs de son bastion de prendre part au festival « Kekua » qu’organise la communauté Bazou. Il profite par ailleurs de cette communication pour informer le peuple Bazou et l’ensemble de la communauté que : « ce mets est et demeure la propriété exclusive des Ngoh Ni Songo, déjà soigneusement protégé à l’OAPI et à l’OMPI. »
Il est à relever que d’après Wikipedia, le Koki ou encore gâteau de Cornille en français est un plat de couleur jaune doré, il est fait à base de haricots blancs du nom scientifique Vigna unguiculata et d'huile de palme. En réalité le mot koki est la déformation du mot Kekreueh en langue Bafang, une ethnie du peuple Bamiléké du Cameroun. Chez les Bamiléké, il ya plusieurs variétés de Kekreueh aka Koki. Il y a le Kekreueh de matobo, le kekreueuh de pistaches, le keukreueh de mais, le Kekreueuh d'arachide ... Le Koki désigne également le haricot blanc servant essentiellement à la préparation de ce plat. Dans la préparation de ce plat le choix de l'huile de palme est essentiel pour le goût du gâteau. Le koki se consomme traditionnellement avec de la banane plantain, de la banane, du macabo, du manioc ou de l'igname...
Et la même source nous renseigne également que le koki est d'origine camerounaise, venant de la culture Bamiléké, exporté chez les Mbo dans la région du Littoral, département du Moungo, qui en ont fait leur plat préféré. d'où l'expression mboo koki.
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