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« Tout contrevenant aux dispositions de l’article 1erci-dessus est un suspect. Est également suspect, toute personne qui se réjouit des difficultés de l’Etat ou souhaite le voir l’Etat en difficulté ». Peut-on lire dans l’article 3 du décret du préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent après la énième explosion enregistrée au marché Mokolo.
Les mots sont désormais durs et les sanctions aussi. Pour stopper cette nouvelle forme de chaos, le chef de terre du Mfoundi, Emmanuel Djikdent a pris une batterie de mesures de sécurité dans un arrêté, en date du 12 juillet, qui interdit désormais le dépôt ou l’abandon de colis dans tous les lieux publics et milieux ouverts au public de sa circonscription administrative.
« Sont et demeurent, à compter de la date de signature du présent Arrêté, interdits sur toute l’étendue du Département du Mfoundi, le dépôt et/ou l’abandon de colis (sacs, paquets, emballages, plastiques…) dans tous les lieux publics et milieux ouverts au public », indique l’arrêté du préfet du Mfoundi.
L’autorité administrative instaure une fouille systématique de tout colis ou sac jugé suspect principalement « les plastics noirs ». La détention des écrous, billes, boulons, morceaux de fer doit être justifiée au risque de les voir considérer, comme un « préparatif dangereux »
Notons qu’un sac plastique piégé a explosé en mi-journée du 12 juillet dernier. Une détonation au lieu-dit sapeurs Mokolo,un bruit inhabituel qui a mis en ébullition cet espace marchand. Les personnes présentent sur les lieux ont pris leurs jambes à leur cou. Bilan de la journée, deux blessés qui ont aussitôt reçus les premiers soins sur les lieux avant d’être conduits au centre des Urgences de Yaoundé.
Arrivée sur la scène de l’explosion, la police a immédiatement établi un périmètre de sécurité et, comme le 02 juillet dernier, des indices nécessaires ont permis l’ouverture d’une enquête.
Par Wilfried Célestin Ntouda
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