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Voyez-vous, sur les routes, les mouvements des véhicules ont gagné en intensité.
Dans les marchés, les transactions commerciales vont bon train. Partout l’on se bouscule, et l’atmosphère est à l’insouciance. L’on pense plus aux jours à venir, qu’à l’instant présent. Et c’est de là que vient le danger, car dans cette douce effervescence, les conducteurs sont un peu moins vigilants, voire un peu plus excités, les piétons sont imprudents, sans parler des voleurs de plus en plus astucieux et téméraires. Alors, bonjour les accidents et autres désagréments. Comme il se doit donc en pareilles circonstances, le dispositif de sécurité a été substantiellement renforcé, et le niveau d’alerte également relevé.
Mais étant donné que la sécurité est l’affaire de tous, principalement en cette période fleurant bon la fête, période que nul n’a le droit de gâcher, par un comportement incivique ou dangereux, nous nous devons tous et chacun à son niveau, où que l’on se trouve, de contribuer à préserver cette sécurité dont nous sommes les seuls bénéficiaires. Du côté des pouvoirs publics, l’impératif sécuritaire est pris très au sérieux, et les moyens adéquats sont mis en branle, pour nous épargner des drames.
Noël est la fête de la Nativité, moment qui par extrapolation, marque le début du salut de l’humanité. Par un acte de divine miséricorde, le pardon du péché est accordé à tous, sans condition, sans exception. A notre échelle humaine, cet exemple peut être reproduit. En décidant par exemple, de pardonner à son prochain, en s’abstenant de perturber l’ordre public, en s’investissant dans la recherche et la préservation de la paix en cette période de ferveur spirituelle, l’on transcende ainsi, les malentendus, les dissensions, les oppositions.
En s’investissant dans des gestes de solidarité, comme le font si bien les personnels des Forces de Défense et de Sécurité, toujours aux côtés de la progéniture des frères d’armes disparus, en donnant gratuitement et généreusement aux populations nécessiteuses, l’on
apaise la souffrance, et le sentiment se consolide, celui de l’appartenance à une même nation, un même peuple, une même famille.
En ce Noël 2022, ayons une pensée fraternelle, ayons un geste d’amour, chantons et prions pour le ressaisissement de nos frères et sœurs, trompés par les entrepreneurs de la violence et du chaos, obligés de porter des armes contre leur mère patrie, qu’ils adorent pourtant.
La fête de la Nativité, de par sa symbolique humaine et spirituelle, est certainement une occasion idoine d’ouvrir les cœurs au pardon, à la réconciliation, pour que se taisent les armes sur toute l’étendue du Cameroun. En cette Noël 2022, la lumineuse espérance d’un nouveau départ nous tend ses bras. Sachons la saisir. À toutes et à tous, Joyeux Noël !!!
Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Cyrille Serge Chef de Division Communication - Mindef
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