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Dans ce communiqué signé le 24 juin 2022, le Ministre fait comprendre à l’opinion publique nationale que la consommation de la drogue a d’énormes conséquences néfastes sur la santé des conducteurs et aussi des usagers de la route, tout en martelant que cette consommation représente 10,5% des causes des accidents de circulation.
Par la suite, le Ministre des Transports rappelle au public que la vente illicite des médicaments est proscrite dans les agences de voyages, les bus et les trains de voyage.
Drogues : l’opium des jeunes !
Il est important de rappeler que la consommation des drogues s’observe majoritairement chez les jeunes. À lire les chiffres issus des travaux de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, la consommation des drogues et stupéfiants se présente comme le domaine réservé des jeunes.
« 21% de la population camerounaise en âge scolaire a déjà consommé la drogue ; 10% en sont des consommateurs réguliers, dont 60% sont des jeunes âgés de 20 à 25 ; les jeunes de 15 ans sont concernés par ce fléau avec une prévalence de 15% plus élevée en milieu scolaire. » Nous informe la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, dans sa déclaration du 24 juin2022. Cette consommation des stupéfiants par les jeunes scolaires permet de comprendre, la montée exagérée des violences en milieu scolaire.
Les mesures du gouvernement
Le gouvernement camerounais n’est pas resté en amorphe face à ce phénomène qui détruit la jeunesse. Ce dernier en a pris plusieurs mesures dans le but d’éradiquer ces pratiques néfastes ou limiter les effets pernicieux. En cas illustratif, nous avons la toute récente ratification des traités régionaux et internationaux en faveur de la lutte contre l’abus et le trafic illicites des drogues ; la signature par le MINAT d’un arrêté portant interdisant de la consommation et de la commercialisation des pipes à eau (chicha) ; la destruction des plantations de cannabis à l’Ouest Cameroun ; la saisine par la Douane des milliers de stupéfiants dans le Nord du pays et bien d’autres. Cependant une part des responsabilités revient aux parents qui pour la plus part ont des difficultés à offrir un encadrement sein à leurs enfants.
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