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Cette nouvelle autopsie, menée par un collège de trois médecins légistes, fait suite à un blocage survenu dans la procédure judiciaire engagée auprès du Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi. Selon une source judiciaire citée par nos collègues de Lurgentiste.com, le juge d'instruction a souhaité ordonner une deuxième autopsie étant donné que les résultats de la première autopsie ne lui ont jamais été transmis.
La première autopsie, réalisée le 08 octobre 2021, a curieusement disparu des documents constitutifs du dossier remis par le Parquet du TGI de Yaoundé au juge d'instruction. Cette absence injustifiée a contraint ce dernier à saisir le parquet afin d'obtenir ce rapport.
Malgré les relances de Me Gertrude Sanama Nkono, l'avocate des plaignants, les services du procureur de la République près le TGI du Mfoundi sont demeurés silencieux pendant plus de 18 mois depuis l'ouverture de l'information judiciaire. Face à cet immobilisme du Parquet et à l'attente interminable du rapport manquant, le juge d'instruction n'a eu d'autre choix que de prendre la décision de procéder à une nouvelle autopsie, conformément à la demande des plaignants.
Cette nouvelle étape dans l'affaire Hilaire Ayissi vise à combler les lacunes dans le dossier et à assurer la transparence et l'objectivité de l'enquête en cours. En espérant que cette deuxième autopsie fournira des éléments cruciaux pour faire la lumière sur les circonstances entourant la mort tragique de Hilaire Ayissi Mengue, il est essentiel de souligner l'importance de garantir l'intégrité du processus judiciaire et de veiller à ce que justice soit rendue.
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