Les précipitations qui ont causé des inondations généralisées, ont submergé des maisons et des rues, bloquant des véhicules et provoquant des coupures d'électricité.
Les témoignages de la population locale révèlent des dégâts matériels considérables, bien que l'évaluation précise des pertes soit toujours en cours. Les zones les plus touchées sont celles à risque et généralement non constructibles, notamment les quartiers de Sable et Makepe Missoke dans le 5e arrondissement, ainsi que Mabanda dans le 4e arrondissement.
Ces fortes pluies étaient prévisibles et avaient été annoncées par les services météorologiques, qui avaient prévenu d'une saison de pluies diluviennes en juillet, août et septembre. De même, le préfet du Wouri avait également émis un avertissement début juillet concernant de possibles éboulements et glissements de terrain sur des sites constitués de ravins aux sols sablonneux.
De son côté, l'Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) avait prévenu de "précipitations très abondantes" dans la région du Littoral, dont Douala est la capitale régionale.
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